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~ Le Miroir d'Alice ~

Rêve 2 : le lapin jardinier (2)

Une douleur au cou réveille Alice.

Le lapin l'a transportée dans une grange dont le sol est creusé de plusieurs puits et maintenant Alice est suspendue au dessus d'un de ces puits par un carcan de bambou.

Le lapin la met à tremper.

"Pour savamment repiquer,

La rose, il faut bassiner"

Dans le même liquide que le lapin utilise pour arroser ses plantes.

Il la fait descendre doucement. Bientôt, Alice ne voit plus que la paroi humide du puits.

Et le lapin la descend encore.

Alice avec des mots inarticulés, supplie, implore.

Elle crie quand le liquide touche ses orteils. Puis ses cuisses. Puis son sexe encore gluant de sperme.

Puis son ventre, ses seins, son cou, son menton.

Le lapin arrête la descente, bloque le carcan sur deux supports scellés dans la pierre.

Alice horrifiée regarde la corde qui remonte.

Elle voit la grille retomber sur l'ouverture avec un grand bruit. Elle entend le claquement d'un cadenas.

Là-haut le lapin chantonne.

"De l'eau, de l'eau

Et de bons sels minéraux.

Pour que l'églantine deviennent Rose,

il faut forcer la dose.

Bois, bois, tout ton soûl.

Quand ta soif est étanchée, relève le cou"

Et le lapin disparaît.


Elle flotte dans un cauchemar.

Non, elle flotte réellement.

Alice pense qu'elle reste au fond, à macérer, plusieurs jours.

Elle voit la lumière changer au-delà de la grille qui ferme le puit.

Elle somnole, elle boit, elle somnole, elle boit...

Alice est molle et raide à la fois. "Mes bras et mes jambes sont morts" pense-t-elle.

Ses seins ont grossi encore: ils sont comme des pastèques, comme des bouées.

Et sa vulve est gonflée du désir obscène d'être défoncée, empalée.

C'est le liquide qui remplit le puit, qu'elle boit. Qu'elle doit boire pour se nourrir.

Alice trouve pourtant que c'est dégoutant: elle fait ses besoins dans le puit après tout.

Mais pourrait elle faire autrement ?

Elle se contente, quand cela flotte devant ses yeux, d'attendre le lapin qui vient deux fois par jour.

Il l'extrait du puit en la hissant par le carcan.

Ce qui arrache des cris et des pleurs à Alice. Car cela l'étrangle à chaque fois.

Puis il l'accroche, en position verticale à un support, dans ce qui semble être une étable.

Les pieds d'Alice touchent le sol, mais ne la portent pas.

Pendant qu'elle sèche, il nettoie le puit.

Ensuite il examine Alice.

Il palpe sa poitrine, il la mesure. Il tâte son sexe qu'il explore avec ses pattes.

Puis il ausculte ses articulations.

Il fait bouger ses bras, ses jambes, ses chevilles, ses pieds, ses orteils.

Souvent le lapin dispose ses pieds en pointe, comme une danseuse.

Les articulations d'Alice sont comme calcifiées, elles craquent quand il les plie, et ses muscles sont atrophiés.

Quand le lapin a terminé l'examen, il allonge Alice sur un tissu étalée sur le sol, dispose avec soin ses bras, ses jambes.

Puis il la viole.


Alice, emprisonnée dans le puit, horrifiée, repense à ces viols.

Ils la laissent pantelante. Alice jouit plusieurs fois de suite à chaque fois et cela la remplit de dégoût autant qu'elle-même est remplie du foutre du lapin dément.

Il n'épargne aucun de ses orifices. Il la force autant par devant que par derrière. Il use de sa bouche, se masturbe entre ses gros seins, éjacule sur elle, sur son ventre, sur sa poitrine, sur son visage.

Avant de la replonger dans le puit.

Tout au fond pour la nettoyer, avant de l'accrocher la tête en dehors du liquide.


"C'est un grand jour.

La Rose enfin est épanouit.

Tout d'abord je laboure,

Et je plante aujourd'hui"

C'est sur ces vers odieux, que le lapin sort Alice du puit ce matin là.

Comme les autres jours il l'accroche pour la sécher.

Comme les autres jours, il l'examine.

Comme les autres jours, il la viole méticuleusement.

Comme les autres jours, il la replonge dans le puit.

Pour la ressortir aussitôt, la plonger de nouveau. Plusieurs fois de suite.

Alice suffoque, étranglée. Elle a l'impression que les vertèbres de son cou vont se disloquer.

Elle râle, elle grogne.

Un voile noir passe devant les yeux d'Alice qui défaille.


La première chose que ressent Alice quand elle se réveille, c'est que quelque chose de gros lui remplit le ventre.

Et puis encore quelque chose de gros qui lui remplit le derrière.

Et puis quelque chose qui lui excite le clitoris.

Elle est debout. Ou plutôt qu'elle est maintenue en position verticale par un corset très rigide qui étreint sa taille et sa poitrine.

Egalement par un lien qui lui serre le cou.

Et aussi par ce qui l'empale.

Ses bras, ses jambes semblent sans vie. Elle ne réussit pas à les bouger.

Elle pense qu'elle porte des chaussures. Peut-être.

Des bas aussi.

Elle tourne la tête, un peu, essaye de voir où elle se trouve.

Dehors, elle est dehors...

Tout autour d'elle il y a des fleurs. Des roses.

Elle est sous une tonnelle.

Alice comprend les motifs pervers du lapin. Il l'a cultivée pour faire d'elle une rose humaine.

Elle se rend compte que ses seins sont ligotés à la base par des rubans de soie noués sur les montants de la tonnelle, participant ainsi à son équilibre vertical.

Ses bras sont maintenus également par des rubans.

Comme son cou.

Elle aperçoit la maison du lapin, là-bas.

Le lapin ! C'est lui. Il arrive en chantant.

Il est devant elle.

"La Rose est éclose

Sa fleur soumise

De ma bite est la prise.

Allons il est temps de prendre la pose."

Alice est toute molle, incapable de mouvements volontaires. Pourtant elle sursaute quand il asperge sa fente de parfum.

Et cela fait un bruit de clochettes.

Le lapin a accroché des clochettes aux anneaux dont il a percée son clitoris, ses mamelons et même son oreille gauche.

"Mignonne allons écouter la Rose.

Qui le soir tintinabule.

Et si la fleur est éclose,

Ma foi je l'encule"

Alice fait "hihi", "houhou", quand il parfume son anus dilatée , ses mamelons. Sa bouche aussi.

Elle tousse.

Le lapin dispose ses bras et ses jambes autrement, tend les rubans, ajuste les liens autour de ses seins.

Alice se rend compte qu'il lui fait prendre des poses de danseuse.

Puis le lapin s'en va.

Alice reste ainsi toute la journée.

Elle pense qu'elle est presque bien ici, Rose parmi les roses.

L'air est doux, elle est protégée du soleil par la tonnelles et les roses.

Elle est bien mieux ici que trempant dans le puit ou enterrée sous la serre...

Mais il y a son ventre et ses reins. Et ses seins énormes.

Alice est en feu sexuellement.

Et bientôt elle se rend compte qu'elle est toute mouillée.

Aaaaaaah !

L'orgasme brûtal la surprend.

Ses mouvements sont purement réflexes mais violents.

Alice tremble, crie. Son bassin ondule sur les pieux qui la défonce. Les clochettes tintent en rythme.

Alice s'évanouit presque de jouissance.

 


Le soir, le lapin décroche Alice, la dépose dans une brouette, la transporte vers la grange. Il s'arrête devant une autre Rose, jaune celle-ci.

"La jaune et la rose

Mes deux roses enfin sont écloses

Et par ma bite prises

Mais avant de leur donner l'écrin

Somptueux qui convient

A leur beauté éphémère

Pour que leur fin ne soit pas amère

Labourons, sarclons, défonçons."

Tandis que le lapin la viole, sur la pelouse, sous les yeux effrayées de la Rose jaune, Alice se demande ce qu'il veut dire.

Elle pense que le lapin va les sacrifier, les tuer. Bientôt. Qu'importe.

Seul compte l'instant présent, où Alice se fait enculer par le lapin. Seul compte la jouissance abjecte qu'elle ressent.


Plus tard le lapin emporte Alice derrière la maison, dans un petit potager entouré de barrières de bois. Il la dépose sur le sol récemment bêché, la dénude complètement.

Alice est allongée, nue, sur la terre froide et humide. Non loin d'elle la Rose jaune git également sur le dos sous un tunnel de forçage en plastique. Le lapin achève de clouer Alice au sol avec de grands arceaux de métal. Elle croit qu'il va lui fracasser le crâne quand il enfonce à coups de maillet, un arceau qui maintient sa tête.

Alice se demande pourquoi le lapin l'immobilise ainsi. De toutes façons, à part son cou et sa tête, le reste de son corps est complètement paralysé.

Le lapin met en place le tunnel de forçage au-dessus d'elle.

Elle voit des petits tuyaux, des diffuseurs goutte à goutte. Le lapin fait quelque chose avec son sexe. Les anneaux tirent sur ses lèvres intimes, décapuchonne son clitoris.

Lorsque le lapin ouvre la vanne,

que la première goutte tombe dans sa bouche grande ouverte, que les gouttes suivantes frappent et ses mamelons qui s'érigent aussitôt et son clitoris totalement étiré et exposé, Alice comprend la finalité du tunnel de forçage.

Lentement les gouttes se forment.

Alice, les yeux écarquillés, voit celle du goutteur juste au-dessus de sa bouche.

La goutte gonfle, enfle, s'étire, se détache, tombe et heurte sa luette.

Alice déglutit. Une autre goutte tombe sur son clitoris. Elle frissonne. Une autre encore frappe son têton gauche. Puis une autre tombe sur son mamelon droit.

Alice gémit sans cesse. La fille à côté également.

Cela dure toute la nuit.

Les petits attouchements sans cesse répétés ont placé Alice dans une excitation sexuelle terrible. Mais le rythme est trop lent pour l'emporter plus loin. Elle est sur un plateau juste au bord de l'orgasme. Juste au bord.

Et cela dure encore toute la journée qui suit.

Alice sent ses membres qu'elle croyait totalement paralysés, se cabrer. Ses mains se crispent, se tordent à chaque goutte.

 

Elle geint comme une chienne en chasse, elle miaule comme une chatte en chaleur.

En choeur avec son infortunée voisine.

Alice, folle de désirs insatisfaits entend des bruits a côté.

Le lapin !

La fille s'est tue maintenant et le lapin est parti.

Alice tremble, se cambre à chaque goutte.Alice veut que le lapin lui fourre sa bite dans le con; elle veut que le lapin force sa pine dans son cul; elle veut que le lapin la baise, la bourre, la défonce, l'encule.

Qu'il la viole enfin !


Un hurlement effroyable au loin...

Le lapin est là. Qui soulève le tunnel, ôte eles arceaux. Alice le supplie de prières inarticulées.

"Pitié lapin, baise-moi !

Je t'en supplie, viole-moi"

"Point, point

Adieu vulgarité

Adieu obscénité

A toi, jolie Rose

Je vais offrir l'apothéose

De la mort et la jouissance

Mêlée

Du plaisir et de la souffrance

Immortalisée."

Alice pleure tandis que le lapin la prépare, qu'il la vêt de sa tenue de Rose. Elle sursaute quand il place les clochettes sur ses anneaux de seins. Elle frissonne de désir et d'attente tandis qu'il accroche l'ardoise à l'anneau qui perce son sexe juste au-dessus de son clitoris turgescent. Elle geint quand il l'emporte tout au fond du parc,

qu'il la pose à plat ventre sur le sol dallé de la gloriette.

Elle tremble quand elle voit la Rose jaune.

Alice connaît maintenant son sort futur, l'imagine: rose humaine,
 
 
empalée, embrochée, compagne de la Rose jaune dans la mort et la beauté;

deux roses humaines tournant sans fin, entrainées par ce mobile floral et dément.

Le lapin enfonce la broche métallique dans le ventre d'Alice.

La douleur est terrible mais Alice jouit comme une possédée. Le pal la déchire de plus en plus profond, perfore ses intestins, son estomac, son oesophage...

Et Alice hurle de souffrance et de jouissance.

Eros et Thanatos s'accouplent monstrueusement dans son corps et son esprit..



...fin du rêve...

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