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La persuasion d'Agnès
Un jour, on me sort de la cage et comme tous les matins, on me brosse, on me lave au jet, on me fouette, puis...miracle, on ôte mon masque, mon bâillon et les chaînes qui m'entravent. Mes yeux pleurent sous la lumière crue tandis qu'une voix dure m'intime l'ordre de m'habiller. M'habiller ! Juste un porte-jarretelles, des bas et des mules. J'obéis dans le brouillard qui obscurcit et mes yeux et mon esprit. Je distingue peu à peu le visage de mon bourreau. J'aperçois également Hélène, qui est là. Puis l'homme m'atatche les poignets dans le dos et m'entraîne vers ce que je devine la salle des cages. Il passe une corde autour de mon cou, place un écarteur entre mes chevilles, y fixe un pal qu'il enfonce dans mon ventre. Je sais que l'heure de ma persuasion est venue: je me souviens du récit écrit d'Hélène.
Et l'homme me hisse sur la planche branlante, donne un tour de manivelle qui tend encore plus la corde,
- Je t'explique ce qui va se passer. Tu vas rester là jusqu'à ce que tu acceptes de faire la putain. Tu appelles quand tu es décidée.
avant de sortir en claquant la porte du réduit.
Seule, je suis seule dans le cachot, à essayer de ne pas bouger, de ne pas trembler, de ne pas glisser.
Je gliiiiiiisse.....
la planche aussi. J'essaie de la retenir avec mes pieds gainés de nylon, chaussés de ces mules. Qui glissent elles aussi.
je suis maintenant comme un pendule au bout de la corde qui se resserre, qui m'étrangle.
J'essaie de reprendre appui sur le bidon...
N'y arrive pas...
Et le pal s'arrache de mon ventre. Je hurle de douleur mais...
je réussis à poser un pied, puis deux sur le tonneau. Il est là le monstre.
- Bravo, belle performance. Acceptes-tu de signer ton engagement volontaire ? Ou bien, veux-tu recommencer l'expérience ?
Que faire d'autre ? Je murmure un "oui" à travers ma gorge broyée par la corde.
- Répète distinctement: oui je veux être une putain, une esclave sexuelle.
- Oui je... veux être une... putain. Oui, je veux être une... esclave sexuelle.
- Bien ma salope. Allons, je te descend et tu vas signer l'engagement.
- Allez signe putain. Après je t'enculerai en récompense.
Je m'agenouille, je prends le stylo-plume et entreprends d'écrire ces phrases qui me condamnent à la déchéance.
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... à suivre...