Dix minutes sont passées. Depuis peu, respirer est devenu
douloureux. Le gaz brûle leurs poumons de l'intérieur,
sans les asphyxier. Pourtant ça ne fait pas longtemps qu'ils ont
concrètement compris qu'ils vont mourir d'ici peu. Je ne me
détourne pas une seconde ! Assister à
l'instant-même où l'esclave réalise qu'il n'y a
plus d'espoir, que la mort est son seul destin, que son
exécutrice s'amuse... C'est pour moi irrésistiblement
délicieux ! C'est presque inconsciemment que mes mains
commencent à caresser l'intérieur de mes cuisses,
m'envoyant à travers tout le corps des frissons sensuels. Le
plaisir que je ressens est si dense, et il croît au même
rythme que les souffrances de mes victimes haletantes.
Quittant lentement le fauteuil, je décide de faire
tranquillement le tour de cette enceinte létale, profitant bien
sûr d'une meilleure vue sur mes pauvres petits esclaves mourants.
Je m'arrête et prends une pose provocante et séductrice
face à eux, puis leur fais signe d'approcher.
Rassemblant leurs forces, ils se traînent jusqu'à
moi, à quatre
pattes et en rampant misérablement. Ils se heurtent alors
à la paroi transparente qui nous sépare. Leurs
têtes ne sont qu'à d'infimes centimètres de mes
bottes, et ils sont pourtant si loin de moi : de ce
côté-ci il y a leur toute-puissante exécutrice
habilitée à les libérer de cette chambre à
gaz dès que je le désire, et de l'autre côté
des esclaves chétifs et éphémères dont le
seul champ de
vision se limite à mes sublimes bottes en cuir verni
réalisées sur mesure. Leur unique destinée est de
vivre encore quelques moments avant d'expirer à jamais sous mon
regard appréciateur. Mes deux jeunes esclaves réalisent
maintenant ce que je sais depuis le début : leurs vies sont pour
moi tellement insignifiantes. C'est alors qu'avec une ardeur aussi
amusante que futile ils se mettent à lécher le verre
froid et inflexible qui les sépare de mes bottes.
Ils savent que je peux toujours leur accorder la vie, et ils
croient m'apitoyer avec cette soudaine démonstration de
soumission ? Mais ça ne sert qu'à m'exciter encore plus !
Pour jouer leur jeu j'appuie ma botte gauche contre le verre. Il n'y
maintenant plus qu'un centimètre, voire moins, entre nous...
Leurs langues ne sont pas près de toucher mes bottes, mais c'est
comme s'ils les léchaient à travers le verre
impénétrable !
Ayant eu le plaisir de voir mes bottes ainsi virtuellement
léchées par ces deux esclaves mourants, je recule
à peine pour leur laisser admirer une dernière fois la
splendeur de mes bottes inaccessibles. Je suffoque un peu à mon
tour, mais moi c'est par jouissance et non à cause du gaz
toxique...
Malheureusement pour eux, je n'en ai pas fini avec eux : je n'ai pas
oublié - ni pardonné - la façon outrageante dont
ces deux esclaves ont réagi la première fois face
à l'esthétique de mes bottes d'exécutrice.
Jusqu'à présent ils n'ont fait que
subir le châtiment que Meredith avait prononcé, maintenant
ils vont chèrement payer leur faute ! Je retourne à mon
fauteuil et diminue le débit du gaz, ceci afin de rallonger leur
exquise agonie. De nouveau confortablement assise, jambes
croisées et bras sur les accoudoirs, je goûte avec
toujours un grand plaisir aux dernières minutes de leur vie.
Oh ! La délicieuse vision de ces jeunes esclaves en train de
perdre lentement la vie : leurs poumons rongés et
calcinés, s'agitant comme des forcenés
à absorber en vain le précieux oxygène.
Les
voilà maintenant incapables de se redresser, la bouche grande
ouverte, haletant frénétiquement. Je laisse
échapper quelques rires lorsque j'assiste à un spasme
douloureux ou une pathétique manifestation de tendresse entre eux.
Cette sensation extraordinairement jouissive que me procure cette
exécution entraîne chez moi une réaction habituelle
: une transpiration accrue dans mes bottes, que je perçois en
bougeant mes orteils gainés de nylon à l'intérieur
du riche cuir verni. Quel odeur, chaude et enivrante, s'en exhalera !
Mon esclave de pieds passera la soirée à humer la divine
odeur de mes bottes, comme toujours après une belle
exécution...
" Ah ! Ça m'a l'air d'être tes dernières
secondes ! " je m'exclame tout haut en riant lorsque le
garçon bascule sur le dos et n'arrive plus à bouger. Un
dernier soubresaut marque la fin de son existence terrestre. La fille -
qui est à peine en meilleur état -
voit son comparse inerte à côté d'elle. Je n'aurais
pas imaginé qu'elle aurait encore la force de sangloter, c'est
ça le charme de ce type d'exécution.
Elle pose la tête contre l'épaule de son bien-aimé
et me regarde passivement. Je suis aux anges, et pour la narguer une
dernière fois j'agite doucement ma jambe relevée pour lui
indiquer que c'est par cette botte qu'elle ressent tant de souffrances.
Je lui dis narquoisement :
- Quel dommage pour tous les deux... Vous vouliez vivre ensemble
après avoir été libérés, n'est-ce
pas ? Un mariage, des enfants, une maison à la campagne... Un
tableau idyllique, non ? Ce n'était pas une bonne idée de
se faire condamner par Meredith ! Au lieu de connaître ce bonheur
à deux, vous voilà enfermés là, sous mes
yeux... Puisque il ne reste plus que toi, je vais te confier que j'ai
beaucoup aimé votre dernière représentation
ensemble. Ce n'est pas facile de me satisfaire à ce
point !
Je jubilais littéralement à chaque phrase ironique. Elle
articule quelques mots inaudibles. Sa vie vacille encore quelques
moments, puis s'éteint doucement sous mes yeux enchantés.
Sa respiration laborieuse ralentit jusqu'à s'arrêter, sa
tête
bascule sur le côté, les yeux fermés... Il n'y a
plus de vie dans l'enceinte hermétique. Ils voulaient vivre
ensemble, je les ai fait mourir ensemble, pour mon plaisir. Je suis
fière de moi, de mon œuvre... Que je suis heureuse
d'être une exécutrice !
J'active le petit levier vers l'arrière. Trente secondes
suffisent à ventiler et évacuer toute trace de gaz
létal à l'intérieur. L'ouverture se produit avec
la même précision mécanique. Dans ce funeste
silence perturbé uniquement par le claquement métallique
des talons-aiguille de mes bottes, je pénètre calmement
dans le petit dôme de verre. Je fais une fois le tour de leurs
corps inertes, dont la position révèle les
dernières souffrances. Toujours le claquement évocateur
de mes talons... De la
pointe de ma botte je sépare leurs doigts encore
entremêlés. Ensuite, pour être bien rassurée,
je les tâte avec mon talon-aiguille, triturant ou écrasant leur tendre et défunte chair.
Finalement je sors de cette enceinte de supplice, le sexe encore agité de jouissances et moite comme jamais...
De retour dans le salon, je m'affale dans sur le divan et ordonne
à mon esclave de pieds de retirer mes bottes et d'apposer son
visage sur leur ouverture, et enfin de les humer profondément.
( cliquez sur Dominique ou sur l'esclave pour deux gros plans )
Immédiatement après j'appelle Meredith. Tombant
sur sa boîte vocale, je laisse simplement un message
:
- Bonsoir Meredith, c'est Dominique. J'appelle juste pour te dire que
je viens d'exécuter tes deux jeunes esclaves aujourd'hui.
Ça s'est très bien
passé, j'ai même fait durer le plaisir ! À la
prochaine...
Fin
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