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~ Eros Center~ |
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Jusqu'au jour où, après l'avoir lavée et fouettée, on enlève les chaînes, le bâillon et le masque. Hélène est aveuglée par la lumière: elle ferme les yeux. Elle se rend compte qu'on ligote ses poignets dans le dos, qu'on agrafe quelque chose autour de sa taille, qu'on enfile des bas sur ses jambes, qu'on met des mules à ses pieds, qu'on la soulève, qu'on passe une corde autour de son cou, qu'on écarte ses cuisses.
Hélène peu à peu retrouve la vue. Elle pousse un cri quand quelque chose pénètre son ventre.
Elle distingue enfin son bourreau à travers les larmes qui troublent sa vue.
L'homme lui parle.
Tu vas rester ainsi jusqu'à ce que tu décides de faire la pute volontairement, de signer un engagement volontaire.
Ne bouge pas trop, la planche est en équilibre sur le bidon. A plus tard
Il donne un dernier tour de manivelle pour tendre un peu plus la corde et sort en claquant la porte du réduit.
Hélène veut crier, implorer mais ce n'est qu'un gargouillis étranglé qui sort de sa bouche édentée, de sa bouche à la langue tranchée.
Et soudain "ça" bouge là-dessous, quand la corde se resserre.
Hélène tente de retrouver un équilibre précaire mais ses pieds gainés de nylon glissent dans les sandales à haut talon, qui glissent sur la planche, qui s'incline un peu. Qui s'incline encore plus. Et le pieu de métal tord, déchire, écartèle son ventre.
La planche est tombée maintenant et Hélène oscille au bout de la corde étrangleuse.
Hélène voit sa mort arriver. Pourtant, par miracle, elle réussit à reprendre pied (un pied) sur une extrémité de la planche, à s'appuyer dessus.
Et la planche se redresse. Un peu.
Hélène va ainsi perdre l'équilibre deux fois et réussir à se rétablir autant. Mais maintenant elle ne sent plus ses jambes. Ou plutôt ne ressent que les crampes qui poignardent ses muscles. L'air qui irrigue difficilement ses poumons brûle sa gorge garrottée.
Aussi quand l'homme revient, qu'il la délivre, qu'il lui tend une feuille de papier et un stylo...
... Hélène écrit la lettre d'engagement et la signe, terrorisée par la peur de mourir pendue et éventrée.
Quand ensuite l'homme la prend par derrière, qu'il lui défonce l'anus, Hélène, en larmes, ne peut que se soumettre à l'outrage.
L'implantation de la langue artificielle et du dentier.
Plus tard l'homme attache Hélène sur la chaise de contrainte.
Il lui explique qu'il va implanter une langue artificielle. Il rit en lui disant qu'elle pourra ainsi sucer et lécher, mais qu'elle ne pourra pas utiliser sa nouvelle langue pour parler.
Quant au dentier qu'il va placer, il est amovible. Certains clients n'aiment pas l'idée d'avoir des dents qui mordent leur bite.
Et l'homme infâme s'esclaffe.
L'apprentissage de la langue artificielle
La vie d'Hélène devient plus douce. Presque... Elle passe toujours les nuits enfermée dans le clapier mais elle n'est plus enchaînée.
Pendant les journées, on l'entraîne à utiliser sa nouvelle langue.
Elle doit fortifier les muscles de ses cuisses et de son bassin et étirer ses bouts de seins.
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... à suivre ...