"
Le mannequin prisonnier "
de Geoffrey Merrick
( Illustrations et traduction de Agnès )
C'était
opulent, les murs tapissés de velours, un riche mobilier et des fauteuils
profonds en cuir.Les larges baies étaient occultées par de lourds
rideaux doublés. La lumière provenant de lampes Tiffany en vitrail
vert donnait à la pièce un côté dramatique, autant
que la douzaine de personnes, hommes et femmes, qui occupaient le salon, tous
richement vêtus.
Même dans sa léthargie, Michelle sursauta. Elle reconnaissait
plusieurs d'entre eux. La propriétaire d'une agence rivale... Un producteur
de films... Un homme d'affaire international... Un jeune loup de la Silicon
Valley...
Michelle repris totalement conscience quand elle remarqua les autres filles.
Toutes
portaient de stricts corsets baleinés sans bonnet, des bas noirs et
de haut-talons à bride noirs. Toutes avaient les bras ligotés
dans le dos par de fines cordelettes et toutes avaient la bouche grande ouverte
par d'énormes bâillons-anneaux fermement attachés derrière
leur tête.
L'une était agenouillée devant un fauteuil, tenue comme en laisse
par sa crinière rousse, sa tête montant et descendant sur le
membre luisant de salive de l'homme d'affaire.
La fille
brune était allongée sur le dos. Le jeune loup était
assis sur son l'estomac et se branlait entre ses seins tout en lui tenant
la tête de manière à ce qu'elle puisse recevoir son éjaculation
dans sa bouche béante.
Quand à la blonde, elle était maintenu par la taille sur les cuisses d'un quelconque asiatique, bavant par sa bouche grande ouverte et faisant ces bruits que seules les femmes forcées peuvent faire.
Aussitôt qu'ils aperçurent Michelle, la scène changea.
L'homme d'affaires repoussa la fille rousse. Denise tomba, rampant sur le
dos. L'asiatique fit de même, Stacy tombant sur la tête, le corps
agité de sanglots. Seul l'homme de la compagnie d'ordinateur redoubla
d'efforts, déchargeant sur le visage en larmes de Kerry et dans sa
bouche avant de se redresser, son membre toujours vibrant dans la main.
" Ah," dit un jeune homme aux cheveux hérissés qui
venait d'apparaître à la porte de l'office.
"Fini les amuse-gueules. Je vois que le plat principal est arrivé."
Il se tourna vers les autres en se frottant les mains.
"La
présentation va commencer sous les ordres du Procurer. Les enchères
commenceront à quinze heures précises."
Le choc fut bien pire, si cela est possible, prôche de la folie, quand
ils l'entourèrent. Ce fut l'expression de luxure inhumaine sur leur
visage qui le provoqua. A moins que ce ne fût l'accumulation des souffrances
qu'elle avait déjà subies. Mais attachée et bâillonnée
comme elle l'était, cela ne faisait aucune différence pour ses
tourmenteurs.
A l'extérieur, une ville vivait, travaillait. A l'intérieur
du bâtiment, à peine séparés par quelques cloisons,
des voisins regardaient la télévision, dormaient, mangeaient
ou surfaient sur internet. Mais dans ce salon, trois jeunes filles innocentes
avaient été enlevées et dépouillées de
toutes dignité afin de préparer l'arrivée d'un fameux
mannequin, qui était là, immobilisée et réduite
au silence, à quelques mètres d'elles.
Ils surenchérirent pour avoir la première place. L'homme d'affaire
qui avait baisé la bouche de Denise l'emporta avec une enchère
outrageusement élevée, payée en liquide sur le champ.
La soeur et le frère se doutaient qu'il n'était venu que pour
ça et qu'il n'avait pas l'intention d'acheter. Juste de louer.
Et il la prit là, sur le sol, baissant son slip et dégraffant
son soutien-gorge sans ménagement. Puis avec ses dessous sur la taille
et les chevilles,...
il la traina sur le tapis, se glissa entre ses cuisses et commença à la baiser, la bouche sur sa gorge, ses mains tripotant ses seins.
Les autres regardaient nonchalamment ...