Ils ont débarqué Hélène dans un hammam. Charmant endroit de surcroit. Le scenario a été préparé par avance, mais je n'en sais que ce que m'en a raconté Hélène plus tard: le déballage de la caisse; les deux pseudo-esclaves blondes (elles raffolent de ces jeux) qui entraînent Hélène; les deux gardes qui vont jouer leur rôle de grands "nègres";
l'omniprésence, diabolique du plug et du godemiché; l'excitation mélangée à la peur (Oui j'ai joui dans la caisse, vous le saviez non ? Vous jouez de moi, de mes sens, de mes phantasmes, comme une louve avec sa proie ); |
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la douleur quand on a enlevé le plug;
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le soulagement du bain; les caresses des filles;
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le parfum capiteux dont on l' a arrosée;
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les bracelets et collier d'esclaves, légers et fins, précieux, que l'on verrouillait sur ses chevilles, ses poignets et son cou avec un "clic" sec et définitif;
enfin le maquillage. Corporel d'abord, au hénné, sous les regards concupiscents des gardes qui bandaient comme des ânes(sic).
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les yeux ensuite,
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puis les lèvres
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et enfin la crème de hénné sur les cheveux.
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Hélène se souvient que cela a duré très longtemps. D'autant plus qu'entre deux soins, les deux gardes usaient et abusaient des deux esclaves.
Puis vint l'habillage avec une profusion de bagues, de colliers et de bracelets;
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la robe de soie transparente et les voiles.
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Quand enfin Hélène fut parée comme une princesse des Mille et Une Nuits, on cadenassa ses bracelets d'esclave, joignant ainsi ses mains dans son dos. |
- Il est temps de te présenter à ton Maître
Et c'est en laisse, dans le cliquetis de ses bijoux, au rythme du claquement de ses mules sur le carrelage, qu'Hélène fut conduite sous la tente du "cheikh Omar Al Bechir". |
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