Hélène est emmené sous la tente du "cheikh Omar Al Bechir" : riches tapis persan, coussins et couches de soie qui luisent dans la lumière des lanternes, un grand miroir, un bruleur qui répand un parfum de benjoin. Mais elle ne voit rien de ces splendeurs orientales: on lui a bandé les yeux et la laisse a été accrochée au faîte de la tente.
Elle ne voit pas non plus que je suis là: je contemple mon "esclave", debout, les jambes légèrement écartées comme on lui a ordonné:
- tu restes debout, cuisses ouvertes, sans parler, sans bouger. Ton Maître viendra quand il lui plaira.
Hélène attend la venue du cheikh. Elle bouge un peu, parfois, et ses bijoux scintillent dans la lumière chaude et tintinnabulent doucement. J'entends sa respiration: elle est rapide. Je sais son esprit empli d'attente, d'impatience et du plaisir trouble de l'effroi.
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Je laisse filer le temps, qui pour Hélène doit se dérouler à l'allure d'un escargot. Les quelques vingt minutes où je reste là, silencieuse, à la regarder, à l'écouter, à l'adorer silencieusement, doivent lui sembler des heures.
Puis je vais chercher Ariane/François. J'ai besoin d'un homme pour ce que je cherche à faire. Un homme que Hélène ne connait pas.
Hélène sursaute en nous entendant pénétrer dans la tente. Oui, bien sur, je me suis moi aussi habillée en princesse arabe. |
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Avant de passer la main à Ariane, je joue un peu avec la cravache. Je caresse Hélène avec le bout, je touche gentiment mais fermement ses petits endroits sensibles. Elle se trémousse, émet de petits "Oh ! ", de petits "Ah ! " |
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Puis la "danse des sept voiles" commence. J'entame la danse en otant le premier voile puis je laisse Ariane continuer. |
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Peu à peu, il déshabille Hélène, lui enlève ses voiles, sa ceinture, sa robe et le grand pectoral. A chaque fois il l'effleure, la touche. Ses caresses deviennent plus appuyées, plus viril même, lorsque qu'il pousse son entrejambe entre les fesses d'Hélène, qu'il met son membre érigé dans ses mains enchaînées. |
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Maintenant Hélène est persuadée que le cheikh existe: elle a été déshabillée par lui; elle a été touchée par lui; elle a senti son membre entre ses doigts; elle a été attachée, écartelée sur cette couche de soie, un coussin surélevant son bassin, exposant son sexe.
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Devant moi.
Elle tremble tandis que je me verse une coupe de champagne. Enfin pour moi... Pour Hélène plutôt, car je le laisse couler, goutte par goutte sur ses seins. |
- Non ! Ah ! C'est froid !
Puis je verse le champagne sur son ventre...
- Ouuuuuuh, fait-elle |
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... avant de le boire, de le laper sur la peau nue d'Hélène.
C'est lorsque je commence à lui mordiller les têtons, à lui sucer la pointe des seins qu'elle me reconnaît.
-Aaaaah... Oh ! Agnès ? Vous êtes Agnès ! Vous... Non pas ça ! Vous n'avez pas le droit !
- J'ai tous les droits, je t'ai achetée et tu es mon esclave sexuel.
- Ooooh ! Perverse ! Vicieuse ! Vous êtes une... Agnèèèèèèès ! |
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Plus tard, Hélène se remet peu à peu de ses "émotions".
Elle soupire, s'étire puis se jette sur moi en essayant de me frapper de ses poings.
- Sale bête ! Vous êtes une sale bête. Si vous saviez ce j'ai ressenti. Les frousses que j'ai eues.
J'éclate de rire tandis que j'immobilise ses bras, ...
- je sais tout ça. Mais aussi d'autres choses. Que tu ne t'es pas ennuyée dans la caisse par exemple. Et dans la salle de préparation ? Mmmm ?
... que je la renverse sur le dos et que... chut ! |
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Un peu plus tard,
- Vous êtes délicieusement diabolique. Je... Embrassez moi encore. |
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Encore plus tard...
Il est temps de rentrer. C'est presque dommage: cette soirée nous a tant apporté, autant à Hélène qu'à moi. Je m'habille, toute chose, en tenue de ville et je tends à Hélène sa robe d'esclave.
- Je ne vais pas sortir comme ça ! C'est pire que si j'étais toute nue.
- Que reproches tu à cette robe ? Elle est magnifique. Pour une robe d'esclave. Et à cette heure-ci, il n'y aura personne dehors.
- Je... Et puis je vais avoir froid !
- J'ai un blouson dans la voiture. Et silence esclave ! Sinon tu pourrais être fouettée.
- Vous n'oseriez pas ?
- J'ose tout et tu le sais bien.
- Oui, je le sais. Bon j'arrive. je peux au moins me démaquiller ? Et le henné ?
- Non ! Tu portes le maquillage d'une esclave et tu es très belle ainsi. Le henné partira tout seul.
- Qu'est ce que je vais dire au bureau ?
- Tu n'auras qu'a dire que tu es allée à un mariage traditionnel en Tunisie. C'est la coutume là-bas.
- Vous avez toujours le dernier mot. Pfffff.
- Viens maintenant, ma douce et belle esclave.
- Douce ! Vous ne me connaissez pas quand je me fâche. Ça y est ! Vous avez réussi à m'exciter les bouts de seins. Maligne va !
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Nous sortons. Hélène s'attarde un peu, regarde la façade de ce hammam, là où elle a connu de si doux supplices.
- Dépêche-toi ! Tu vas attraper froid.
- Oui, oui, j'arrive. Brrrrrrr
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- Sais-tu que l'on voit tout au travers?
- Nya nya nya. Apprenez donc à vous garer comme il faut !
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C'est vrai, je me gare toujours en conquérante. Mais que peut contre moi, un quelconque membre de la maréchaussée ? Nous roulons. Je suis soucieuse: j'ai faim. Il y a longtemps que je n'ai pas mangé et j'ai peur de ne plus me contrôler avec Hélène à la maison. La dite coquine qui entreprend de me trousser, de me caresser. Je la rabroue, peut-être un peu sèchement et je m'en excuse.
- Arrête, veux-tu ? Tu ne voudrais pas que nous ayons un accident ? |
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Elle boude un peu puis:
- Pas possible avec vous. Vous vous garez comme une savate mais vous conduisez très bien. J'ai une totale confiance en vous.
Adorable, elle est adorable.
Mais cela ne calme pas ma faim. J'ai peur, j'ai peur pour Hélène. |