Héléne m'a laissée dans le donjon, accrochée par ma laisse. Elle a complété mon bondage par un écarteur placé entre mes genoux. Je reste un moment ainsi, seule. J'ai perdu la notion d'espace et de temps. Je suis sans force. Je tourne au bout de la laisse dans le noir et le silence... à peine troublé par le bruit de mes chaussures à semelle compensée et par ma respiration. Je suis délicieusement excitée. Les pinces sont douloureuses, un peu, mais comme le plug qui force mon anus, elles contribuent à cette excitation.
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Puis Hélène revient, j'entends le bruits de ses talons sur le parquet. Elle a du fouillé dans mes plalcards, cherchant des "choses" pour me tourmenter. Elle est là. Où ? Toute proche:
- ça va Agnès ? Vous êtes bien ? Je peux continuer ?
Je réponds en grognant un hon hon, ça va.
- C'est bien esclave. Tu es une bonne esclave.
Ouille. Elle joue avec mes mamelons qu'écrasent les pinces. Puis...
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Cette odeur, je la connais... menthol. Elle mange un bonbon ? Non, il y a de la fraise aussi... je sais, c'est le gel de massage réfrigérant.
Hiiiii ! Non elle ne va pas faire ça. Si !
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Froid, glacé au début, puis après... Oh... Jésus c'est bon. J'ondule du bassin, accompagne la main d'Hélène qui me caresse, dont les doigts me pénêtrent délicatement, avance le ventre pour qu'elle aille plus profond. Je suis une souris très portée sur la chose.
Que sa main est douce en moi. Et son ongle sur mon bourgeon. Je sens le plaisir monter. |
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Et puis Hélène s'arrête. Soudainement. Alors que je suis au bord de la jouissance.
Je proteste (évidemment, c'est moins clair que cela avec le bâillon gonflable qui emplit ma bouche).
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Noooooonn ! Continue. Me laisse pas là ! J'allais venir. |
Où est elle partie ? |
Pas loin . J'entends qu'elle ouvre les tiroirs du meuble pyramidal, l'autre, celui du donjon, qu'elle s'étonne et rit. Il y a là ma collection de plug et de godemichés.
Oh la la. Déjà je sais qu'Hélène va jouer avec. Avec moi comme souris de laboratoire. Ma perverse Hélène.
Mais fais vite Hélène. Je suis en attente. |
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Je n'attends pas longtemps. Un à un elle essaye les godemichés. J'ai l'impression d'être une tirelire. Mais Hélène surveille mes mouvements, ma respiration, écoute mes petits cris. Et à chaque fois elle ôte l'objet avant que je ne parte, me laissant insatisfaite. Elle attend, un peu et recommence. Hélène tu es une petite garce. Cinq ou six godemichés sont ainsi essayés. Je suis toute tremblante de désir. J'ai envie qu'elle continue, qu'elle me finisse. Mais non, Maîtresse Hélène passe à autre chose.
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Elle me détache et m'entraîne vers le cabinet de toilette.
- Avant de jouer avec les plugs, il faut te nettoyer, Minnie.
Nettoyer ? Qu'a-t-elle encore inventer ? Aiiie. Ca tire sur mes bouts de seins. Je me penche pour soulager la douleur et mes bras se retrouvent accrochés en arrière. Le moteur du treuil se fait entendre et les tirent vers le haut.
Hélène veut-elle me doucher ? |
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Je fais un bond quand elle force mon anus avec quelque chose. Puis...
Le pulvérisateur ! Le bruit de pompe. Hélène va m'appliquer un lavement. Oh Non ! Pas ça !
C'est de ma faute. Je lui ai parlé de tortures subies autrefois. Hélène a pensé qu'il s'agissait de pratiques SM et je ne l'ai pas détrompée. La torture, bien sur que je l'ai subie. Dans les temps anciens, une femme qui ne vieillissait pas, dont l' époux mourait brûtalement était aussitôt accusée de sorcellerie. Et soumise à la question J'ai donc été mise à la question moult fois... pardon, plusieurs fois. Et j'ai subi le supplice de l'eau. Remplie par le derrière et par la bouche. Souvenirs horribles. J'ai échappé à chaque fois à mes tourmenteurs: on ne pouvait enchaîner un vampire avec les fers de l'époque. En tout cas c'est un très très mauvais souvenir. Pourtant j'accepte ce que veut m'infliger Hélène. Elle ne sait pas tout ça, qui je suis. |
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Et ce soir, je suis son esclave, sa soumise. Il faut que je reste enchaînée.
Ouuuuuuh ! Je sursaute quand l'eau fuse en moi. Et ces pinces ! |
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- A tout de suite, je reviens quand tu seras bien propre.
C'est aussi terrible que dans mon souvenir. Presque. L'eau me pénètre, me remplit les intestins, me dilate le ventre. J'ai la sensation d'être une outre pleine. |
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- Mais elle a un petit bedon tout rond. On ne lâche pas une goutte sans autorisation. Compris, esclave !
- Pitié Maîtresse, laissez moi me vider. Ceci prononcé avec le bâillon dans la bouche. |
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- Ca va Agnès ? Voulez-vous continuer ?
- C'était dur, Maîtresse. Oui, continuez... Votre esclave implore sa Maîtresse de continuer. |
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