Je pense que Van Glück m'a laissée
tremper ainsi toute une nuit. Si c'est le cas, au matin, le professeur
et ses deux sbires m'ont sortie de là. Comme je ne peux plus
mordre, du fait du bâillon mais aussi du fait de mon
épuisement total. ils ne se font pas priés pour
utiliser ma bouche béante, se servant des bras du carcan comme
de deux poignées. Ils me balancent ainsi au bout du câble
et forcent sans répit mes lèvres
écartelées, en riant de leurs blagues obscènes.
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Puis toujours suspendue et la langue de nouveau étirée et accrochée au goujon, je suis emmenée jusqu'au centre de cette salle de torture.
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- Un peu froid ma chère ? Pas de souci. Nous allons vous réchauffer. De plus cela rendra encore plus agréable la position assise.
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A coup de cravache ! Ils me réchauffent à coups de cravache! En tapant comme des sourds, et en se renvoyant la balle. La balle c'est moi, qui tournoie sous la force des coups, qui crie, qui hurle à chaque fois qu'une cravache déchire ma peau.
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J'ai mal... Je ferme les yeux et je ne les vois pas approcher la chaise.
Ce sont les piques labourant mes mollets qui me font réouvrir les yeux. |
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Une horreur cette chaise.
Avec ses piquants partout... et le lien qu'ils passent autour de mon cou. C'est un garrot ! Ils vont m'étrangler !
- Ce capteur collé sur votre poitrine contrôle vos battements cardiaques, ma chère. Quant à l'électrode que vous avez dans le sexe, il va permettre de vous réveiller. Quand vous serez apparament morte. |
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Si je n'étais pas attachée comme je le suis, je sauterais en l'air.
Je hurle, tremble et me démène quand la décharge électrique poignarde mon ventre, m'arrachant malgré moi la peau du dos et des fesses sur les piques.
- Voyez comme c'est efficace. Cela réveillerait un mort. Ah, ah, ah ! |
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- Le coeur reprend vite un rythme normal. Admirable, admirable.
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- Passons aux choses sérieuses. J'ai l'intention de tester votre résistance à la privation d'air. Commencez Andreas.
Je sens alors le lien de cuir se durcir autour de mon cou, se resserer... |
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- Allez-y, allez-y. Mais doucement. Je veux qu'elle souffre.
... se resserrer encore. Lentement. Très lentemment. Je râle, j'essaye désespérement de happer l'air qui ne parvient plus dans mes poumons... |
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Je meurs.
- Si l'on n'est pas attentif, on peut penser que la vampire est morte. Mais en réalité, son coeur bat toujours. Ce qui est extraordinaire. A raison d'un battement toutes les 3 ou 4 minutes. Et au bout d'un laps de temps variable, le coeur va reprendre un rythme normal. Les vampires sont des monstres de la nature, mais des monstres parfaits.
Nous n'allons pas attendre qu'elle se réveille seule, nous allons l'aider avec l'électrode.
Ils m'ont ainsi tuée quatre fois encore et réveillée trois fois avec la décharge électrique. Je crois l'avoir déjà dit, nous les vampires sommes pratiquement indestructibles, mais il reste néanmoins que c'est très dur physiquement de mourir apparemment. Et après une nuit passée à tremper dans la solution de curare, je ne suis pas au mieux de ma forme. Lorsqu'ils me réveillent pour la troisième fois, je suis exténuée: la gorge me brûle horriblement, les piques ont pénétré profondément mes chairs déjà blessées par la flagelaltion brutale. Quant à mon ventre, c'est un brasier qu'a attisé la nouvelle décharge électrique.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! |
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Raaaaaaaaaaaaaahhhhh.......................
De nouveau le garrot........... Nooooooonnn......Grace! Pitié.....
aaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrhhhhhhhh Je meurs... pour la quatrème fois. |