Le lendemain matin, je
descends dans la salle de réception
où le Prince m'a demandé de le rejoindre.
- Ah,
Agnès. Enfin. Tu es en
retard.
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Pardonnez-moi, Maître. Mais
j'ai du corriger
quelques esclaves au sourire moqueur. Ils savent pour hier et ricanent
quand je les inspecte.
- Passons. Enève cette
capuche en premier. Une esclave ne se voile pas devant son
Maître.
J'obéis alors, "Oui Maître" et mutine,
dévoile mes seins également
- Que fais tu ?
- Je vous obéis et me
dévoile, Maître.
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- Arrête. Et
écoute-moi. Nous avons un problème avec le
transport temporel. Il y a quelque chose qui crée des
interférences et nous avons déjà perdu
deux nacelles. Les ingénieurs du Centre de
Contrôle ont réussi à localiser la
source des ces interférences. C'est quelque part
en Poméranie. Ils envoient leur spécialiste, le
Professeur Ibramovitch. Mais c'est un monsieur agé et un
savant un peu distrait. Tu vas l'accompagner.
- Moi ? Je suis gouvernante, pas
garde du corps !
- Il n'y a que toi de disponible.
Je suis resté parti plus de 4 mois et il faut que je
m'occupe du domaine. Quant à la Garde, je vais avoir besoin
de tous les hommes. Et puis cela fera une excellente couverture. Un
vieux monsieur qui s'est offert une belle esclave.
- Non, c'est non. Pas question que
je couche avec n'importe qui. Je suis gouvernante, pas esclave de
plaisir.
- Je plaisantais,
Agnès. Il arrive tout à l'heure. Nous
réglerons ton depart, demain matin. Ici à 9 h.
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Je grommelle.
- Comment va ton
derrière ? Montre le.
- Vous savez très bien
comment il va. Vous m'avez cravaché à toute
volée !
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- Bien. Je t'ai bien
marquée. Va maintenant. Tu as l'après-midi pour
préparer ton voyage. N'oublie pas de te faire implanter un
traceur GPS.
Et n'emporte pas trop de bagages !
- Pfffffffff !
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Le Professeur Samuel Abramovitch
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- Ah. Professeur, je vous
présente Agnès, ma gouvernante. C'est elle qui va
vous accompagner.
- Une femme ? Une esclave ?
Eh bien, cela promet, je pense en entendant ces paroles
- C'est quoi cette tenue ?
- C'est mon uniforme de voyage. Je l'ai
fait réaliser par les tailleurs, hier après-midi.
- Bon, passons. Voici ma dague. Je sais
que tu en feras bon usage
- Oui, Maître, vous pouvez
compter sur moi.
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- Vous lui donnez des armes ?
Ne craignez vous pas qu'elle les retourne contre vous ?
Contre moi ?
- Agnès est une esclave
volontaire. Et ce depuis...
Ce serait discourtois vis à vis de cette esclave, de citer
un nombre
d'années. Elle a renouvellé son contrat de
servitude plusieurs fois
déjà. Elle m'est totalement
dévouée et je lui fais confiance plus que
je ne vous ferais confiance.
- Merci Maître.
- Ce n'est rien Agnès. Quant
au maniement des armes, je pense qu'elle serait capable d'en remontrer
à plus d'un.
- Oh Maître, vous allez me
faire rougir !
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- Agnès, tu ne rougis que
lorsque tu le veux !
- Oh...
- Il suffit. Attache cet étui
et prend ce
pistolet. Je n'aime pas les armes à feux mais là
où tu vas, et avec le professeur, il vaut mieux que tu sois
prudente.
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- Voici ma bague, Agnès. Elle
te servira de
sauf-conduit. Tout le monde connait mes armes et mon sceau. Ainsi que
mon influence au Parlement.
- Oh... Mon Maître, vous me
passez la bague au
doigt... Pardonnez-moi, je suis sotte. Ce... Cet anneau... Je vous
ferai honneur, Ô mon Maître.
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- Une question, Prince ? Dois-je la
tenir en laisse, pendant le voyage ? L'attacher, la
bâillonner ?
- Quoi !!!!!!!
- Une laisse ? Agnès ? Oh oh
oh ! Ce serait
trop drôle !
- Vous me prévenez
immédiatement, si
vous y arrivez... Une laisse... A Agnès... Oh oh oh...
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- Pardonnez-moi, Madame, si je vous ai
insultée. Ce fut bien involontaire de ma part.
Et le Professeur Samuel Abramovitch de
se plier en deux et de baiser ma main.
- Je ...
Je bafouille, troublée. Mais
mes yeux lancent des éclairs au Prince qui s'amuse de ma
gêne.
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