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~ Chambre pour deux~

(texte de Nihil)


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Dans ma grande chambre, à l'étage, mon esclave personnel commence par me déshabiller. Me voilà entièrement nue devant le miroir, il faut alors faire son choix.

D'abord des bas noirs, soyeux et crissants. Les  jarretières tiennent suffisamment bien sur mes cuisses pour me passer d'un porte- jarretelles. Pour les accompagner, une culotte noire en satin s'impose : cette exécution s'annonce particulièrement excitante, mon sexe en ressentira toute la chaleur et le plaisir, rendant ainsi inconfortable le port du string.

Enfin une tailleur de cuir noir avec une jupe à mi-cuisses, strict et porté sans chemisier, suffit à ma prestance
Avec des gestes quelque peu hésitants (il est d'une maladresse inhabituelle et fera bien de s'améliorer pour la prochaine fois!) l'esclave de chambre achève de m'habiller. Je trouve finalement ce cuir souple très agréable sur mon corps, épousant avantageusement mes hanches et dévoilant furtivement mes seins. Je prends mon temps devant le miroir, à me regarder sous divers angles, tandis que l'esclave ajuste la veste, le revers ou les manches. 

C'est en me sentant élégante et sophistiquée que je savoure le mieux une mise à mort, Et ça ne s'improvise pas.
Du coin de l'œil je guette une trace d'impertinence chez le chambrier. Je joue à détecter ce genre de détails pour qu'il soit sans cesse vigilant. Une récente punition lui a été profitable. Avant de choisir quels bijoux porter, je me maquille légèrement, surtout rien de prononcé. Ensuite j'enfile quelques bagues, avec des pierres amarantes et vermillon. Un lourd bracelet en maille dorée orne ensuite mon poignet droit.

Enfin, il ne peut y avoir de mise à mort vraiment réussie sans être superbement chaussée. Pour cette occasion mon choix est tout fait : je veux mes bottes d'exécutrice. Sublimes chefs-d'œuvre de cuir qui épousent à la perfection mes pieds et mes mollets quand je pratique mes plus jouissives exécutions, anéantissant des existences avec sophistication. Je ne les ai jamais portées en-dehors de ces occasions... Il frémit en apportant le long coffret d'ébène qui s'ouvre comme un écrin. Mon pied
glisse dans l'ouverture qui m'est présentée, accompagné du crissement de mes bas, et se cale parfaitement au fond de la botte avec le confort du sur-mesure. Puis l'autre pied, avec la même volupté narcissique. Je me lève et passe devant le miroir en quittant la pièce.




Je m'arrête, souriante, contemplant avec orgueil la femme que je suis devenue ces dernières années. J'en deviens un peu rêveuse :

- Dominique... Pas mal à 48 ans... Cette veste me va vraiment bien... Faudrait que je me trouve des gants assortis à mes bottes... Qu'est-ce qu'elles me plaisent... Habillée comme ça c'est vraiment la classe pour... J'ai deux petits esclaves qui s'aiment et qui s'embrassent, va falloir leur retirer la vie...


 

 

... à suivre ...

 
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