F.B.I., Female Bondage Investigators.
Un organisme international chargé de
lutter contre le commerce des femmes. Vous êtes dans l'antenne
française du F.B.I. une petite officine située dans un
immeuble du cinquième arrondissement de Lyon, ville de transit,
de commerce, et ce depuis l'antiquité.
Là, deux femmes commentent un DVD:
- c'est signé, c'est lui, le
Collector. Une femme du show-bizz disparaît. Puis quelques mois
plus tard, on trouve sur le marché du X ces films où elle
est présentée dans des situations d'asservissement
extrème. Jennifer Miller. C'est une grue d'accord. Mais elle ne
mérite pas cela.
C'est Agnès Lizaigne qui parle ainsi. Une
femme de quarante ans, toujours belle, bien qu'un peu
empâtée. Le meurtre d'une amie russe, autrefois son amie de coeur (
c'est un détail sans importance mais Agnès Lizaigne
préfère les femmes, aime dominer celle qu'elle choisit )
, victime de ces trafiquants de chair humaine, l'a jetée dans
cette bataille. Ses connaissances informatiques, son désir de
vengeance, ont fait qu'elle a été acceptée comme
agent de terrain au FBI. Ses bons résultats au cours des stages
de formation (combat rapproché, tir) l'ont fait apprécier
par la direction du FBI.
- Je sais mais comment faire. Le Collector
efface ses traces avec une méticulosité extrème.
Il est redoutable d'efficacité. Et rien à faire d'un
point de vue légal. Il est couvert en plus haut lieu.
Hélène Detroy. Experte juridique
de l'antenne française du FBI, la trentaine, jolie brune aux
yeux verts. Dont les yeux brûlent quand elle est colère.
Ses collègues la surnomment "la tigresse" ou la "chatte
griffue". Gentils surnoms car ils savent ses compétences et sa
droiture. Mais nombre d'entre eux, le FBI est essentiellement masculin,
ont essuyé des rebuffades cuisantes après des gestes
qu'Hélène Detroy a jugé déplacés.
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