F.B.I

Female Bondage Investigators

(Avec la merveilleuse collaboration de mon amie Hélène )

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Chapitre 9: l'enlèvement d'Agnès

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Dans l'après-midi du même jour, devant la boutique "La Corseteria"

Agnès avouera plus tard qu'elle s'était faite berner. Elle ne s'attendait pas en descendant de voiture devant la Corseteria, à ce qui allait se passer. Mais laissons lui la parole, laissons la raconter son enlèvement.


J'avais, en effet, reconnu le modèle du corset que portait Jennifer Miller dans ce film. Mais je n'en étais pas sure. J'aime porter à mes heures un corset et je suis familière des différents fabricants. J'avais cru reconnaître la patte de cette ancienne maison devenu par la force de la mode une boutique SM.

 

Dans ce vieux quartier de Lyon, la boutique n'avait pas changé depuis le XIXe siècle. 

Extérieurement car à l'intérieur... les bourgeoises lyonnaises se seraient enfuies , plutôt que  d'y pénétrer.

La boutique était pauvre en modèles exposés: le magasin en ligne assurant tout le chiffre d'affaire. Mais il y avait néanmoins de quoi offusquer ces bonnes dames de Lyon: cages, tenues fétish, une jolie collection de fouets et cravaches exposée au fond du magasin.

Je me présentai au patron, un peu... précieux. Non il ne savait pas, il ne gardait pas trace de ses clients qui achetaient sous pseudo. Vraiment il était désolé.

Je n'en croyais pas un mot mais tant qu'à être là autant se faire plaisir. Je me décidai d'essayer le modèle de corset. Trop court à mon goût, ne prenant appui ni sur les hanches, ni sur la cage thoracique. Probablement pénible à porter sur de longues périodes.

 

Moins pénible en tout cas que ce qui descendait du plafond: le salopard me gazait . La cabine était équipée pour et avait évidemment déjà servi pour enlever de pauvres victimes. Un étourdissement, l'odeur doucereuse du gaz. Je compris et me jetai sur mon sac, sur mon arme. Je tombai à genou.

Trop tard...


Quelque chose râpait mes genoux, quelque chose m'étranglait, quelque chose poussait mes fesses. Cela me réveilla. Et je tombai dans le coffre de ma voiture.

Avant qu'il ne soit refermé je pus apercevoir le salopard qui souriait.

Il avait enroulé une feuille de plastique autour de mon visage. J'étais bâillonnée et mes chevilles étaient ligotées par dessus les bottes (trop serrées, avec une fermeture éclair, pas moyen de les faire glisser !). Mes poignets étaient attachés dans le dos et reliés à un noeud coulant autour de mon cou. Je me cambrai pour relâcher la tension de la corde et tentai de calmer ma respiration affolée.

La voiture roula quelques temps. Trop longtemps.

Elle s'arrêta enfin et mon ravisseur me jeta hors du coffre .

- Cette sympathique machine doit être livrée au Collector demain.

Il gloussait en m'attachant dessus.

- Tu es embauchée comme démonstratrice !

Déjà mes articulations protestaient (je ne suis plus aussi souple qu'autrefois) quand il eut terminé de fixer collier, bracelets, chevillières et ceinture de métal.

Il bavarda tout le temps,  de sa voix haut perchée, m'expliquant tout.

- La manivelle, c'est pour la taille et le cou. Ca va juste serrer un peu, ma chérie. Une taille de guêpe. Mais tu ne risques plus de piquer maintenant. Hein poulette ?

Serrer un peu ! Le salopard n'y allait pas de main morte et je sentis la ceinture d'acier pénétrer la chair de mon ventre, puis le collier m'étrangler. Un peu.

- Je vais te montrer comment ça marche. Avec l'air comprimé, les godes gonflent et s'allongent. On peut régler la cadence, la durée de fonctionnement. Regarde !

Le truc me surprit. Il enfla, gonfla juste devant mes yeux. Je sursautai. Un peu seulement, entravée et écartelée comme je l'étais.

Puis il mit les choses en place. Dans ma bouche d'abord, puis dans mon sexe et mon anus et enfin sur mon clitoris.

Et il me laissa là.

- mmmgh... nghevghe...nghez

- A demain matin ma chérie ! Amuse-toi bien.


J'entendis ma voiture démarrer, les portes de l'entrepôt se refermer.

Et j'attendis que cela commence.

Et cela commença.

A chaque nouveau cycle j'avais l'impression d'éclater. Ça gonflait dans ma bouche, repoussait ma langue, touchait presque ma luette. En bas... c'était pareil: comme deux poings qui s'enfonçaient en moi, qui me dilataient. Et le vibrateur qui vibrait sur mon clitoris

Ça s'arrêtait et ça recommençait.

Quand les premières lueurs du jour éclairèrent misérablement l'entrepôt, j'étais épuisée, harassée. L'horrible machine avait réussi à me faire jouir (jouir ?)  plusieurs fois. Mais mon ventre, mon anus, ma bouche étaient brûlants, irrités, complètement béants. Des crampes déchiraient mes jambes, mes bras. Et mon dos... j'avais l'impression qu'il était brisé.

L'air comprimé avait fini par manquer, je ne sais quand. Mais les godes étaient restés en place, enfoncés bien profond dans tous mes orifices. Je crois que je me suis endormie d'un mauvais sommeil. Un peu.


Il était revenu. J'avais entendu une voiture puis un "ça va ? " ironique. Un gros moteur (de tracteur ? ) avait été mis en route puis coupé.

- Mais elle est toute mouillée, la salope. Comme toute les salopes. Tu leur mets un gros truc dans le trou et hop elles dégoulinent.

La petite bonbonne, c'est pour le trajet. Que tu ne t'ennuies pas.

Pas tout ça, mais il faut préparer la caisse. Ah... Ne pas oublier la petite carte.

J'entrouvris un oeil. Et je hurlai, je tressautai dans les fers malgré mon épuisement.

Une pince puis une deuxième broyaient mes bouts de seins.

 

"Avec les compliments de Corseteria "

Les coups de marteau résonnaient dans mon crâne, les godes me pilonnaient, les pinces me mordaient. Je fermais les yeux, cherchant une respiration régulière, cherchant à détacher mon esprit de... tout ça.

- Les feuilles de vinyl, c'est pour éviter l'humidité. D'accord ça rend la caisse un peu étanche. Alors ne respire pas trop vite.

 

- Ah... Voici le gentil garçon qui va te conduire à destination.

Oui, oui, jeune homme, c'est prêt. Vous pouvez embarquer.

 Dans un brouillard de douleur, je sentis que l'on soulevait la caisse, qu'on la reposait.

La lumière disparut dans le claquement des portes du camion.

Moi qui cherchais le Collector, je pouvais être fière de moi: j 'allais bientôt le rencontrer.

à suivre...

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