F.B.I

Female Bondage Investigators

(Avec la merveilleuse collaboration de mon amie Hélène )

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Chapitre 10: Agnès chez le Collector

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Dans la salle de toilettage, chez le Collector, les mots tombent comme une sentence.

- Trop vieille et pas célèbre. Sans intérêt pour le collectionneur que je suis. Utilisez la comme vous voulez, comme servante ou sac à foutre.

Agnès n'écoute pas ces insultes. Elle gît nue sur le sol carrelé, là où on l'a déposée, épuisée, les membres agités de tremblements incontrôlés. Elle a hurlé quand on a enlevé les pinces qui mordaient ses seins. Maintenant elle geint doucement quand on la soulève, qu'on la transporte et l'enferme dans une cellule capitonnée où elle s'endort d'un sommeil lourd et douloureux.

Plus tard, elle se réveille...


Je ne savais pas où j'étais. Enfin si, dans le repère du Collector, et dans une cellule capitonnée. J'étais certes complètement sonnée et cassée mais ma cervelle fonctionnait encore, mes yeux aussi. J'étais enchaînée par la cheville à une barre qui courait au sol de la cellule. Cela me laissait une relative liberté de mouvements. Et justement, jusqu'aux toilettes. Ma vessie scandait des slogants révolutionnaires. Je titubais jusqu'au bassin, me soulageai, le ventre secoué de spasmes.

 

 

Des bruits dehors. La porte s'ouvrit. Deux hommes, des armoires à glace, investirent la cellule. Ils étaient nus et l'un portait deux gamelles et un tapis de plastique bleu. Je me réfugiai dans un coin de la cellule, bêtise bien sur: je ne pouvais pas m'échapper. Ils le savaint, ils s'avancèrent :

- Heure kacha. Mais bon viol avant !

Des russes évidemment ! Le Collector est russe. Et leur mauvais français ne laissait aucun doute là-dessus.

J'étais impuissante, ils étaient deux. Rapidement je fus menottée, bâillonnée, jetée à genoux, penchée en avant.

- Comme ça l'est bon. Pas mordre pipirka.

- Baba l'est comme marmite. Kacha meilleure dans vieille marmite Ah ah ah

Et violée (sans douleur je l'avoue: la machine m'avait tellement distendu les chairs que j'aurais pu être pénétrée par tout objet de taille inférieure à un sous-marin) avant d'être autorisée à manger et boire dans ces gamelles pour chien. Ici, je n'étais rien de plus, qu'une chienne, une "cum-bag", un sac à foutre.

 

Et ma collègue, Hélène, ne savait rien d'où j'avais pu aller. Faute, Agnès, faute ! Et tu vas le payer, car il n'y a pas d'enfants de choeur ici. Vieille marmite ! Ces mots plus qu'autre chose m'avaient choquée.

 

 

*Kacha: bouillie de céréales; pipirka: le zizi; baba: fille


Les jours passaient. Effectivement je n'étais plus qu'un sac à foutre. Les deux russes m'utilisaient régulièrment dans la journée, quand l'envie leur prenait, et j'avais l'impression d'être ouverte comme une grande porte cochère. Le soir, j'étais la soubrette de service, sous les ordres de la gouvernante de la maison.

- Davai, davai. Maître attends

J'obéissais, soumise aux ordres mais attendant le point faible, l'erreur, qui me permettraient de m'évader.

Je portais sa boisson préférée au Collector, du cognac, frissonnant devant les vitrines où étaient exposées ses pièces de collections. J'appris ainsi que Hélène avait échoué dans sa mission de protéger Monica Galliani: l'ancienne vedette était là, tableau vivant sous une feuille de latex. De même que Jennifer Miller était sous vitrine: deux sinistres pièces de collection. Et ma collègue Hélène ? J'espérais qu'il ne lui était rien arrivé de fâcheux.....

- Approche, putain. Sers moi un verre. Et soulève cette jupe. Montre ta chatte de sac à foutre. Davaï !

J'obéissais en maugréant silencieusement " Salopard ! " et invariablement cela se terminait par un "Suce moi, chienne "

   

à suivre...

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