" Le mannequin prisonnier "

de Geoffrey Merrick

( Illustrations et traduction de Agnès )


Stacy

Stacy, une jolie blonde aux yeux bleus, avec de longues jambes et une poitrine arrogante contemplait son nouvel appartement juste avant de prendre son nouveau poste, dans cette nouvelle ville.

Debout au milieu des cartons dans le soleil du matin qui pénétrait par les grandes baies vitrées, vêtue d'un tailleur de soie marine et de hauts talons, elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche quand les trois hommes encagoulés firent irruption dans la pièce, la touchant en même temps avec leur "zapper" : au cou, à la poitrine et aux cuisses.


Le corps de la fille, agité de soubresauts incontrôlables, tomba comme un arbre mort tandis que deux des hommes agrippaient ses poignets et ses chevilles aux mouvements spasmodiques, que le troisième retroussait sa jupe, déchirait sa culotte, ouvrait son chemisier et abaissait son soutien-gorge de dentelle. Les trois hommes la violèrent chacun leur tour, ne s'arrêtant qu'un instant pour lui fourrer sa culotte dans la bouche quand elle commença à reprendre connaissance.



Ils ne s'arrêtèrent même pas quand le téléphone sonna, que le répondeur se mit en marche pendant qu'elle se tordait de douleur sous eux, les poignets et les chevilles tordus, le visage broyé par la main qui la bâillonnait.

"Je voulais juste m'assurer que vous ne seriez pas en retard pour ce premier jour" parla un associé. "Mais vous êtes déjà partie, évidemment"



Stacy hurla dans une agonie muette alors que le répondeur s'éteignait et que l'homme se vidait en elle.

Echangeant les rôles pour la dernière fois, la pauvre fille se tordant d'angoisse sous eux, le troisième homme la viola brûtalement à son tour avant qu'ils ne la "zappent" de nouveau -- au cou, à la poitrine et entre ses cuisses. En quelques secondes, sa jupe fut rabaissée, son chemisier refermé et du scotch transparent fut enroulé autour de sa bouche, de ses jambes et de ses poignets.

La jetant dans une caisse qu'elle avait elle-même vidée,

les trois "déménageurs" l'emportèrent par la porte principale, traversant la foule du matin, la chargeant dans le camion de déménagement et démarrèrent.