Le Prince était inquiet.
La machine temporelle fonctionnait correctement mais Agnès
n'était plus si jeune. Lui non plus d'ailleurs.
Mais il était Prince d'Europe et cela suffisait à
lui donner la résistance nécessaire.
Mais Agnès ! Une esclave. Une femme.
Il tenait à elle. La meilleure gouvernante d'esclave qu'il
n'avait jamais eu. Un caractère épouvantable, une
malice calculatrice. Mais elle était efficace dans la charge
pour laquelle elle s'était asservie.
Le Prince la connaissait sous tous ses ressorts.
La fonction qu'elle occupait lui donnait beaucoup de pouvoirs, y
compris celui de lire ses courriers personnels. Le Prince savait
donc que Agnès savait tout d'Helen. Et de sa mission au Chili
en cette année 1984.
Il imaginait déjà le jeu qu'Agnès jouerait.
Elle débarquerait de la machine apprêté comme
une esclave de plaisir. Elle minauderait, elle jouerait la sotte.
Elle aurait encore transporté d'énormes bagages, avec
évidemment des raisons imparables. Et lui, la laisserait
jouer ce jeu. Mais ce soir il la punirait et la violerait. Il savait
qu'elle ferait tout pour se faire prendre de force. Qu'elle ferait
tout pour obtenir le fouet. Le fouet qui serait dans son énorme
bagage.
La grotte s'emplit soudain de lumière. Une lumière
insoutenable.
Il ferma les yeux.
Lorsqu'il les ouvrit de nouveau, la bulle de transport était
là.
Le Prince se retint de rire.
Agnès avait tout fait pour provoquer son courroux.
Une malle cabine ! Enorme.
Ses hommes étaient tassées près de la malle,
Agnès les cuisses croisées haut occupant la moitié
de la banquette.
Ses hommes dont le regard plongeait sur les cuisses de sa gouvernante.
Le Prince se demandait depuis quelques temps déjà
comment Agnès, une esclave, même esclave gouvernante,
pouvait avoir une telle autorité sur sa garde personnelle.
Il avait observé que ses hommes s'adressait à elle
comme à une citoyenne. Il savait les fleurs qu'elle recevait,
les attentions que les membres de sa garde lui prodiguaient. Ce
n'était pas une histoire de sexe. Agnès était
immatriculée "I", esclave de travail intellectuelle.
On n'avait pas le droit de l'utiliser comme on pouvait utiliser
une esclave de plaisir. De plus le Prince connaissait les penchants
saphiques de sa gouvernante et il savait que le seul homme qu'elle
acceptait était lui-même.
Un mystère. Qu'il lui faudrait résoudre un jour.
Agnès, transparente comme une vierge et plus rouée
que la plus rouée des catins…
Cette malle ! Qu'avait elle pu mettre dedans ?
Le ministre du budget allait faire des bonds
Et elle portait un collant !
Non…
Oui. Un collant fendu.
Le Prince se demanda si elle savait ce qu'il voyait alors qu'elle
descendait l'échelle.
"Agnès, tu es une saloperie. Tu sais que je n'ai rien
eu depuis 10 jours et tu arrives ainsi." pensa-t-il, une douleur
exquise gonflant déjà son pantalon de cuir.
- Votre esclave se présente à vous, Maître..
Et vous souhaite une bonne journée.
- mmmm c'est quoi ça ?
- Mon Maître, vous allez sauver toutes ces pucelles. Il faudra
les vêtir dignement.
- Sais-tu ce que me coûte un voyage temporelle ? Et l'énergie
qu'il faut pour transporter tes cantines ?
- Oh Maître ! Ce ne sont que dentelles et soie. Des petits
vêtements que vous aimez voir porter par vos esclaves. C'est
tout léger et…
- Mais c'est mon bagage personnel !
- Oui mon Maître. Je ne suis que votre esclave et n'ai pas
de biens propres.
- Et c'est pour cela que tu as rayé mon nom sur les étiquettes
?
- …
- Réponds esclave !
- Je…
- Et tu es là, devant moi, portant des collants ! Te souviens-tu
qu'une esclave doit être ouverte en permanence ?
- Maître, avec cette petite jupe que j'ai mise pour vous plaire,
si je porte des bas, j'ai l'ai l'air d'une fille de rien. Je me
dois de paraître digne auprès de vous ou de vos esclaves…
- Tu es une catin, Agnès. Et vous! Vous ne pouviez pas l'en
empêcher ?
- Seigneur, elle ne reçoit d'ordre que de vous. Ou de votre
épouse.
- Et puis, Seigneur… c'est…Elle est la seule à
accorder les bons d'utilisation. Si nous voulons viol… utiliser
une esclave, nous devons avoir sa permission.
Le Prince réalisa soudain. Agnès, seule, en tant que
gouvernante des esclaves, avait le pouvoir de d'autoriser l'utilisation
d'une esclave de plaisir. Elle était responsable de la santé
de tous les esclaves et donc délivrait ces bons qui permettaient
à un homme de sa garde d'utiliser l'esclave qu'il avait choisie.
Elle pouvait, à volonté, déclarer une esclave
hors d'usage. Elle les tenait.
Il éclata de rire.
- Allons vous autres. Déchargez le bagage de Mâdaaame
et portez le à la voiture.
Tous s'esclaffèrent et cela diminua les tensions accumulées
par le danger. Les hommes grimpèrent à l'arrière
du plateau, Agnès s'assit à l'avant, près de
son Maître qui prit le volant.
- Oooooh Maître. Non ! Pas sur la route.
La main du Prince avait rapidement ouvert ses cuisses et trouvé
son bouton de rose.
Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas touchée.
"Il… il savait pour le collant ouvert. Animal ! Oh Maître
! Vous saviez !"
Agnès ne voyait plus rien, ne pensait plus à rien.
Son Maître la prenait. Juste avec sa main droite.
"Je suis la chienne de mon Maître" songea-t-elle
alors que les prémices de l'orgasme la faisait trembler comme
une branche de saule par grand vent.
- Vous logez vraiment ici ? Dans ce taudis ! Vous mon Maître
? Vous un Prince ?
- Je me cache Agnès. Je ne suis pas dans mes terres. Et le
Prince de ce pays a des manières barbares. Plus que tu ne
peux imaginer.
- Je vous crois, Maître. Puisque cela vous oblige à
vivre là-dedans.
Ils s'étaient arrêtés devant ce vieil hôtel
perdu et désaffecté. Joaquim, le serveur de l'hôtel
de Valparaiso avait tenu parole. Il avait trouvé une voiture
et ce refuge près de Colonia Dignidad.
Le Prince avait repéré les alentours, cherché
les failles dans le système de sécurité de
la Colonia.
Il savait ce qu'il fallait faire. Mais cela nécessitait le
concours d'une femme.
Et seule Agnès lui semblait à même de mener
à bien son plan.
Qu'il lui expliqua.
- Maître ! Si je puis me permettre, l'age ne vous assagit
pas. Une mignonne qui passe et vous ne songez qu'à la culbuter.
Que la petite idiote se mette en danger et vous voilà prêt
à galoper à sa rescousse.
- Agnès tu dépasses les bornes !
- Je sais mon Maître. Mais je sais aussi que vous me demandez
quelque chose qui n'est dans le contrat de servitude. Je me trompe.
- Non Agnès. J'ai besoin de toi. Et cela va être dangereux.
- Je l'ai compris, Maître. Vous savez que je vous appartiens
totalement. Vous savez que je donnerai ma vie pour vous. Mais je
vais demander un prix pour ce service.
- Tu comptes sans cesse Agnès. Je…
- C'est une des raisons pour lesquelles vous m'appréciez,
Maître.
- J'accepte d'en payer le prix Agnès. Je t'écoute.
- Cette esclave ose implorer son Maître qu'il la viole. Cette
esclave espère que le souvenir de ce viol l'aidera dans les
dangers qui la menace.
- C'est là le prix à payer ?
- Oui Maître.
- Puisque l'on parle de prix, il y a quelques manquements dont je
voudrais discuter avec une certaine esclave effrontée.
- Oh Maître ! Vous aussi vous comptez ! Vous…
- Présente toi esclave !
Agnès se fit soumise. La voix du Maître avait parlé.
Mais elle avait gagné. Le Maître allait la violer.
Et de la plus agréable façon. Avec colère,
un peu. Avec plaisir, beaucoup.
Elle se défit de ses vêtements devant lui. Doucement.
Sa veste d'abord.
Sa jupe ensuite.
- Je saurais me souvenir du corset, Agnès. C'est bien.
- Oui, Maître. Merci Maître. Les chirurgiens ont fait
ce que vous avez ordonné. Ils ont bien implanté le
radio-traceur et la capsule de gaz neuro-paralyseur...
- C'est pour te localiser facilement et pour t'aider, si tu avais
un grave problème.
- Et puis ils ont fait ça aussi Maître. Tous ces ...
poils. J'ai honte, Maître de me présenter toute velue
devant vous.
- C'est pour cacher ton tatouage de servitude.
- Je sais Maître, mais j'ai honte de ne pas être totalement
nue devant vous.
Le Prince s'approcha d'Agnès comme elle s'y attendait.
Mais ensuite, rien ne se déroula comme elle l'avait prévu.
L e Prince attacha ses poignets à son corset tout d'abord
ce qui la laissa dépourvu de toute initiatives manuelles.
Puis il glissa sa canne entre ses cuisses, la caressant doucement.
Le prince regardait Agnès, ses yeux, sa peau, son visage.
Lorsqu'il la vit au bord du plaisir, il cessa soudain.
Agnès ne comprenait pas. Elle aurait voulu qu'il lui accorde
la jouissance mais il l'avait laissée là sur le bord
de la route.
Et maintenant il vérifiait sa toison. Cette toison qu'il
avait ordonnée et qui lui faisait honte.
- C'est bien. Le marquage est presque invisible. Les greffons semblent
avoir pris.
Ses mains, oh Ses mains sur son ventre. Agnès vibrait d'attente.
Elle attendait la délivrance, l'autorisation de jouir.
Mais le Prince en avait décidé autrement.
Elle se retrouva à genou, la canne dans la bouche, devant
la malle cabine et l'étiquette qu'elle avait effacée.
- Je vais aller manger. A mon retour, je songerai peut-être
à achever ce que j'ai commencé.
Toi l'esclave insolente tu restes là, à genoux, devant
ta faute. Et ne perds pas ma canne !
Lorsque le Prince revint, Agnès n'avait pas bougé.
Elle avait mal aux genoux mais elle était trop fière
pour l'avouer.
De toutes façons, elle n'eut guère eu le temps de
prononcer une parole.
Ausssitôt, le Prince força un plug dans sa bouche,
la réduisant au silence.
- Penche-toi, esclave, le front sur le sol, ordonna-t-il, avant
d'enfoncer un plug dans son derrière et un autre dans son
sexe.
Agnès fut corrigée comme elle l'avait rarement été.
Malgré le plug dans sa bouche, elle comptait en gémissant
les coups de cravache qui s'abattaient sur ses fesses, ou sur les
plugs.
Quand Agnès eut compté 50, en sanglotant, le Prince
la jeta pratiquement sur le lit, lui coinça la tête
entre les barreaux, lui tordit un bras dans le dos et entreprit
de la prendre.
Ce fut un viol sauvage. Le Prince se comporta comme un tigre en
rut, n'accordant à Agnès aucun répit. Agnès
fut prise comme une esclave non-volontaire que l'on viole pour le
dressage.
Quand le Prince eut longuement utilisé le con et le cul
d'Agnès, lorsqu'il fut presque assouvi, il l'agenouilla ("au
moins il a mis un coussin, espèce de..." songea-t-elle
) et força sa bouche jusqu'à ce qu'enfin il retrouve
sa virilité.
Plus tard alors qu'Agnès s'était isolée dans
les toilettes, le Prince vint lui expliquer ce qu'il attendait d'elle.
- Oh Maître ! Une pauvre esclave violée bestialement
ne peut-elle avoir un instant d'intimité? Pour réparer
les dommages subis ?
- Tais toi un peu esclave ! Et écoutes moi bien.
Agnès devait se rendre à la Colonia Dignidad en se
faisant passer pour une femme battue par son mari. Elle devait demander
à travailler. Et essayer d'obtenir des informations sur Helen,
le traceur qu'on lui avait implanté relayant les renseignements
obtenus.
Agnès était prête à beaucoup pour son
Maître et elle accepta.
Mais elle hurla quand elle vit les vêtements que lui avait
choisis le Prince.
- Mais j'ai l'air d'une citoyenne de basse caste ! Cette robe est
mal coupée... et puis ce soutien-gorge !
Et ces... choses, ces baskets !!!!
- Oh Agnès ! Il faut que tu passes pour une fille du pays
!
- Et les filles du pays s'habillent comme des chiffonières
?
Agnès argumenta, le Prince également.
Comment le Prince s'y prit-il pour convaincre finalement sa gouvernante,
l'histoire ne le dira pas.
Toujours est-il que Agnès accepta de s'habiller de cette
manière, qu'elle jugeait dégradante.
Et que le Prince la conduisit non loin des portes de Colonia Dignidad.