Chapitre 3 : le dressage
- l'arrivée - Longtemps
après, on
m'a sortie du sarcophage et j'ai trébuché en
suivant la laisse qui me tractait. Mes talons ont sonné sur
du métal. Un escalier, des marches métalliques.
Où j'ai failli tomber.
Une
conversation...
- Alors Lieutenant, toujours la bitte au vent ? - Ah Ah... M'en parlez pas Sergent. Dresser ces salopes n'est pas une sinécure. J'en ai parfois des crampes. Des rires gras de mâles. - Madame la Comtesse va descendre pour souhaiter la bienvenue à ce nouvel animal. Avance, animal. La laisse se tendit et je suivis tant bien que mal.
Serrure, porte de
métal qui
s'ouvre, qui se referme. Encore un escalier. Une voix
féminine aux accents de faubourg.
- Voici donc la chienne qui fait triquer mon Comte de mari. Blonde. trop blonde. Elle me palpa, me pinça les seins. - Des gros pis de vache laitière. Foutez la à genou que j'y imprime ma marque de propriétaire. Je fus jetée à terre et soudain des éclairs cisaillèrent ma poitrine. On me cravachait férocement les seins. - J' vous laisse. Fourrez la à lui faire fumer la chatte.
J'entendis les pas de la
femme qui
partait, une lourde porte métallique se refermer comme un
tocsin et mes bras furent entraînés vers
l'arrière m'obligeant à me mettre debout avec la
sensation qu'ils allaient être arrachés.
Et je fus violée. Je fus prise sauvagement par les trous que j'avais d'ouverts. Ma bouche déformée par le bâillon gode fut seule épargnée, ne pouvant qu'émettre des grognements lorsqu'un membre noueux me saccageait le ventre ou les reins. Enfin, ils me laissèrent, détachant mes bras et je m'écroulais, rompue sur le sol dur. Une botte me repoussa et je glissai, glissai sur une pente vers ce qui me sembla un abîme. Ma tête heurta une surface rugueuse et je perdis connaissance.
Je frissonnai en me
réveillant.
J'étais nue, enchaînée par une cheville et par les poignets. Il y avait là une femme vêtue de cuir noir et rouge, chaussée de cuissardes qui me regardait en souriant tandis qu'un homme achevait de m'immobiliser. Il me pinça un téton. - Bienvenue ravissante pouliche. C'est le moment de la journée où l'on prend du plaisir avec le bétail. Mais avant de jouir, il faut souffrir. Je te présente ta Maîtresse, Madame la Comtesse de Provence. La femme souriait, d'un sourire carnassier puis je ne la vis plus. Car, comme une tempête, la cravache de l'homme s'abattit sur moi. Brutalement, sauvagement. Il n'oubliait aucune partie de mon corps. Méthodiquement il cinglait mon dos, mon ventre, mes fesses, l'intérieur même de mes cuisses et mes seins qui me cuisaient encore. Rien ne fut oublié et ma peau déjà marquée par les sangles se couvrit rapidement de zébrures rougeâtres et brûlantes.
J'avais l'impression que cela ne cesserait jamais. Pourtant il s'arrêta et aussitôt posa sur mon visage un appareil qui forçait mes lèvres. Attaché dans le cou et fixé à l'anneau d'esclave qui perçait mon nez, l'appareil ouvrait ma bouche, béante. A travers la brume de mes larmes et la sueur qui aveuglait mes yeux, je vis la femme s'approcher. Elle avait ôté sa jupe et sur un slip de latex elle portait une réplique démesurée d'un sexe d'homme. Quand elle m'adressa la parole, je l'entendis à peine. Les yeux écarquillés d'effroi, rivés sur le membre de caoutchouc noir, je comprenais ce qu'elle allait faire. Je comprenais ce à quoi j'allai servir. - C'est pour te défoncer le cul et le con. Tu vas apprendre que t'appartiens à tout le monde ici. Tu n'es qu'une salope d'esclave, juste bonne à être montée. Et je te promets que bientôt tu ramperas pour que l'on t'accorde cela. En attendant, mouille le bout. Il ne faut pas déchirer le cul des juments dès le premier jour. Je m'exécutai avec empressement et c'est avec un gode dégoulinant qu'elle se plaça derrière moi, ses doigts crochetant la chair de mes hanches. Sans attendre, la Comtesse enfonça son membre monstrueux. Je crus que mon ventre allait éclater pourtant ce n'était rien encore. Car lorsqu'elle eut fait monter son plaisir, peu à peu, par ses mouvements de va et vient, elle se retira pour aussitôt m'empaler les reins. Elle cria. Je criai aussi. Ce fut comme un couteau qui poignarda mon anus, fouaillant mon corps. Je crus que mes entrailles en déroute allaient me remonter dans la gorge et je hurlai, hurlai, hurlai. Et, ses cris de jouissance mêlés à mes râles de souffrance, je m'effondrai au bout de la chaîne qui écartelai mes bras. Mon anus palpitait lorsque je sortis de mon évanouissement. Des mains me palpaient, quelque chose de froid enserrait ma taille et l'on écartait mes cuisses. La Comtesse me relevait la tête, me montrant un objet métallique hérissé de picots.
Elle m'expliquait que j'allais dorénavant porter une ceinture de chasteté dont l'intérieur était agrémenté de pointes, qu'il y avait deux plugs pour me boucher en permanence et que je garderai cet appareillage tant que je ne serai pas dressée. Que l'on m'enlèverait parfois la ceinture et les plugs en guise de récompense pour mes services, s'il étaient satisfaisants. Je n'en entendis pas plus, l'homme placé derrière moi venait d'enfoncer dans mes reins martyrisés,un des plugs, m'arrachant une plainte Le deuxième l'accompagna bientôt, ma ceinture fut rapidement cadenassée et je me retrouvai le sexe et l'anus comme remplis de griffes et de crocs et l'entrecuisse labouré de pointes. J'écartais les jambes pour me soulager, je marchais en canard, lorsque la Comtesse et l'homme me firent avancer, gravir un escalier, en descendre un autre.
- Voilà ta cage,
l'avant-dernière.
Il avait en
effet quatre... cages ? Clapiers ? Niches ?
Dont trois étaient occupées par des filles
accoutrées
comme moi si ce n'est qu'elles avaient les yeux bandés. Comment dire ? Comment
expliquer ?
Je me souviens de ces derniers instants où je n'étais pas encore aveuglée, comme de clichés brutalement éclairés par des éclairs. Je n'appris pas grand chose ce jour là. Juste des bribes dans mon dressage. Il allait me falloir du temps pour comprendre ce qu'il m'était demandé. Du temps que j'allai payer dans la douleur des tortures. La Comtesse me poussa dans la cage si étroite que l'on pouvait à peine se retourner, encore moins se mettre debout, ni s'allonger. Les godes de métal enfoncés en moi étaient presque insupportables. Ils se frottaient l'un à l'autre à travers les chairs qui séparaient mon anus et mon vagin et leurs aspérités me donnaient une sensation de déchirement. Quant aux piques qui tapissaient l'intérieur de ma ceinture de chasteté, elles s'enfonçaient dans mes chairs tendres dès que je bougeais un peu, dès que je me penchais, dès que je serrais les jambes. Pourtant dans cette cage, j'étais obligé de me recroqueviller et lorsque Madame la Comtesse, trouvant que je n'obéissais pas assez vite, me donna un coup de pied, la douleur soudaine m'arracha un gémissement. Je m'enfonçai entre les parois de la niche, me râpant les épaules sur les murs, me tassant dans le fond. La grille tomba soudain. Le bruit, énorme, me surprit et je tombai sur les fesses, me cognai. Les godes me pénétrèrent plus profond et les pointes de la ceinture s'enfoncèrent en moi. Je grognai un hurlement de souffrance. - Retourne toi, putain ! Sors la tête et apprends. Après le repas t'auras les yeux bandés jusqu'à ce que tu sois dressée. Je te laisse en bonnes mains. Elle s'esclaffa : mais je reviendrai te voir. J'obéis et je regardai La Comtesse grimper les marches de la fosse. -Oui les chiennes, agitez vos langues pour gagner votre pitance. Alors toi, voyons si tu récites bien tes leçons... Oui c'est bien. Et toi... Active toi, fais la belle... Mmmm et la nouvelle ? Il s'approcha de moi, la verge luisante et tendue. Je ne pus, me réfugiai au fond de ce que je considérais comme un abri et marmonnais dans le bâillon un sursaut d'orgueil. - Vous ne pouvez pas, vous n'en avez pas le droit. Je suis la Comtesse de Saint-Brieuc - Ah oui ? Et bien nous allons voir cela. Mais avant tout la récompense pour la gagnante.
Il se dirigea
vers la première cage, fit monter
la grille et sortit la fille.
Il l'entraîna vers les marches métalliques où il l'allongea. Elle gémit lorsqu'il déverrouilla sa ceinture et qu'il retira sans ménagement les plugs qui la bouchaient. Puis il la prit là. Rapidement. La fille se tortillait, la poitrine écrasée sur les marches et pourtant, lorsqu'il en eut fini avec elle, je l'entendis remercier son tourmenteur d'une voix déformé par le bâillon : - Merci Maître. - A la niche, chienne. Tu as droit à double ration. Je regardai effarée tout cela. Elle obéit et la grille retomba. L'homme, le Lieutenant, ouvrit le sac de croquettes, en remplit deux gamelles qu'il poussa du pied vers les cages de mes deux voisines. Les filles se jetèrent dessus dans un bruit animal. La bouche tenue béante par le bâillon, elles ne pouvaient mâcher et suçaient, bavaient pour se nourrir. J'étais dégoûtée... Comment pouvait-on se comporter ainsi ?
Des
cris à côté.
L'homme sortait la
dernière fille de la cage en la tirant par les cheveux. Il
la mit
debout puis l'entraîna. Tous deux disparurent de mon champ de
vision.
Les deux filles continuaient de manger, de laper dans leur gamelle. Peu à peu, la faim se rappela à moi. Depuis quand n'avais je pas mangé ? Puis je vis une paire de bottes. Je levai les yeux, l'homme me regardait en souriant tandis que la grille qui me protégeait de lui, se soulevait dans un bourdonnement de moteur électrique et un cliquetis métallique. Le
Lieutenant, saisissant la chaîne de mon collier
de fer, me tira hors de la cage. Trébuchant sur mes jambes
entravées,
le ventre blessé par la ceinture de chasteté, les
poignets
liés dans le dos, je ne pus que le suivre vers les salles de
tortures. - Ne bouge pas, salope. Je m'occuoe de toi dans quelques instants... Je ressens encore les tremblements
qui me saisirent lorsque
je compris ce qui allait être infligé à
la fille.
- Allons putain, c'est ton tour, s'exclama le Lieutenant. Il décrocha la laisse et m'entraîna vers la deuxième salle. - Mais rassure toi, elle te rejoindra tout à l'heure. - Allonge toi
sur la table, salope. Tu vas
entraîner
cette langue que tu n'as pas voulu sortir et ce sera ta
première
leçon.
Servir avec ta langue. ll m'enchaîna rapidement, bras et jambes en croix sur la table de métal glacé et approcha un portant. Il me désigna un petit boîtier.
- C'est un interrupteur électrique très sensible. Ce sera à toi de le garder ouvert en laissant ta langue bien tendue. Maintenant sors la, ou je vais la chercher avec un crochet. J'obéis et la pince mordit le bout de ma langue. Le Lieutenant s'éloigna et je ne le vis plus.Des claquements me firent sursauter et un léger ronronnement emplit la salle. Le Lieutenant réapparut la cravache à la main et se tint à mes pieds, fit quelque chose entre mes cuisses et je sentis le plug de mon ventre remuer... - Voilà c'est près, vérifions le bon fonctionnement.
Il cingla
alors la plante de mon pied, m'arrachant un
cri et je bougeai. " CLIC " fit
le petit boîtier et aussitôt
une rafale de décharges électriques arqua mon
corps. Je hurlai,
secouée de tremblements incontrôlés,
mon vagin, ma langue transpercés des milles aiguilles du
courant
électrique que j'avais moi-même
provoqué. Puis cela
cessa et je retombai lourdement sur la table.
- A toi de jouer ma belle. Tu as compris ce qu'il faut ? Alors fais le. Ah voici ta compagne. Vous aller rester ensemble tout l'après-midi. La fille, au ventre distendu, était emballé dans un sac de plastique noir et l'autre homme fixa sur le bâillon une sorte de robinet. Puis elle fut hissée, tête en bas. - Ne t'avise pas de rendre l'eau que tu as bu. Le sac est presque étanche, à part cette valve pour ta respiration. Donc si tu pisses ou si tu dégueules, tu te noies. As tu compris putain ? Elle grogna quelque chose et le Sergent lui asséna une claque sur le ventre ce qui la mit en rotation. Dans un gémissement de douleur, la fille emballée se mit à tourner au bout de la chaîne comme un vulgaire quartier de viande. - Bon après midi les filles... A plus tard. Ils s'éloignèrent en riant. La grille fut refermée, la lumière éteinte et l'obscurité nous enveloppa à peine teintée par la lueur rougeâtre des voyants du générateur électrique. Un après-midi ? Une éternité. Il faisait froid dans la salle. Et humide aussi. L'odeur de la peur et de la souffrance était palpable. La pince dévorait ma langue tendue, crispée, douloureuse qui peu à peu se relâchait. Il y avait alors le " CLIC " et brusquement des décharges électriques déchiraient ma chair. Puis cela cessait. Jusqu'à la prochaine fois. Non loin de moi, j'apercevais son ventre enflé, la fille geignait doucement, gargouillait, s'étranglait parfois. Ces soubresauts la faisaient tournoyer, provoquant un courant d'air qui glaçait mon corps trempé de mauvaise sueur.
- les autres jours... Le temps passait avec une
lenteur terrible, rythmé
quotidiennement par le repas, la flagellation, les viols, les tortures
infligées et les nuits trop longues où il fallait
trouver
une position pour sombrer dans un sommeil douloureux. Je
n'étais
plus une esclave, ni même un numéro.
J'étais la chienne,
la putain, la salope.
Parfois j'étais
méritante et en satisfaisant
un Maître ou la Maîtresse, je méritais
un " petite pute
" et j'échappai au châtiment
supplémentaire. La ceinture
m'était alors enlevée, j'étais prise,
là, sur
les marches ou sur le sol et je restais nue jusqu'au soir, le ventre et
les reins libres. Mais surtout on me sortait dehors, je ne sais
où
car mes yeux restaient bandés. Là, à
l'air libre, je pouvais respirer l'air de
l'extérieur, sentir le soleil sur ma peau nue. Des cris
autour de
moi, ou les claquements d'un fouet me faisaient sursauter mais ce
n'était
par pour moi. J'étais presque bien ainsi. Oh bien sur, je
payais
de ma personne. J'étais attachée à
genou, mes cuisses
maintenues grande ouvertes par des fers et une chaîne
accrochée
à l'anneau de mon nez me maintenait penchée sur
une sorte
de rondin épineux. J'étais ainsi à
disposition de
tout le monde et l'on m'utilisait tout l'après-midi. Je
crois même
que l'on payait le Lieutenant pour m'avoir. Mais j'éprouvais
presque
du bonheur à être ainsi
récompensée.
D'autres
fois, on jugeai que j'avais failli. On me sortait
alors de la cage pour m'entraîner vers les salles de
tortures. Les
coups de fouets quotidiens étaient doublés et
l'on m'appliquait
un châtiment : lavements glacés ou
brûlants ; pinces
sur mon sexe, mes seins ; électricité. On me
dressait. Pourtant
ces instants où la cruauté tordait mon corps de
souffrance
m'apportait la vue. Car, c'était une de leurs
règles multiples.
Lorsqu'ils torturaient une esclave au dressage, ils enlevaient le
masque.
Mes yeux aveuglés de lumière pouvaient enfin
voir.
Voir et pleurer....... Et puis il y avait aussi le quotidien Les leçons, les entrainements.... Qui occupaient notre temps à la lenteur infinie. Les leçons : servir avec ses trous.
Les leçons : être propre pour servir.
Les leçons : servir ou être punie.
Fin
de l'épisode
- à suivre -
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