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Les Princes Barbares
Venise, capiteuse et mystérieuse. Indolente et capricieuse. Si belle. Venise, un passé glorieux mais un futur incertain. Turcs et autrichiens harcèlent les marches de la République, disputent possessions et routes commerciales. La Russie est une puissance en devenir et le Tsar a mandaté le Prince Sergueï Morozov afin de conclure une alliance politique et commerciale. D'entretiens officiels en discussions officieuses le traité se construit peu à peu. Le Prince est encore considéré comme une bête curieuse, un barbare rustre, mais peu à peu, Venise lui ouvre ses portes. Il est reçu dorénavant en ces palais qui se mirent dans le Gran Canale, ces palazzi où s'affichent les plus grandes familles vénitiennes. Les
personnages : Le
Prince Sergueï Morozov
Le
Signor Fradentelli. Maestro
Giaccomo dit "la pancia" (le ventre).
Et Paolo, son aide, un nain au poil rouge. Agnès |
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Acte II ---
Arrestation
, Question 1, Question 2
Acte 2, scène
5.
PAOLO
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MAITRE
GIACCOMO : Oh la sorcière ! Farde la comme une fille à matelots. Les yeux et la bouche. Les tétons et le ventre aussi. Et le cul. Je la veux gourgandine, qu'elle attise le désir de l'homme avec obscénité. Et rase donc ces quelques poils qu'il lui reste en bas. |
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MAITRE
GIACCOMO : Te voici bellement apprêtée. Chez les barbaresques où tu seras vendue, ce seront tes atours d'esclave. |
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PAOLO : Voyons la motte. Le con est comme une cible où l'on brûle de planter une flèche. La sorcière a bien officié. |
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MAITRE
GIACCOMO : Elle mérite récompense. Je vais la faire bramer. Penche toi catin, sur la machine. |
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PAOLO : Voici l'esclave Maestro, avec sa cape en filet de pêcheur. Comme une morue remontée de l'océan. MAITRE
GIACCOMO : PAOLO
: MAITRE
GIACCOMO : |
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MAITRE
GIACCOMO : Allez marche donc. Ce soir tu seras fille de louage en salle des gardes. J'espère pour toi que tu me complairas et que ta location gonflera généreusement ma bourse. |
MAITRE
GIACCOMO : La danse vous a-t-elle agréé ? La danse a-t-elle enflammer vos sens ? Pour vous mes Seigneurs je dévoilerai ce corps qui espère votre virilité. ELEONORA
(dans un souffle): MAITRE
GIACCOMO (qui ne l'écoute
pas et continue son boniment): |
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MAITRE GIACCOMO : Ne vous impatientez pas mes Seigneurs. Je place l'esclave en une position qui vous la mettra totalement à disposition, la position de l'esclave en chaleur. MAITRE
GIACCOMO : ELEONORA
(murmure): MAITRE
GIACCOMO : |
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Parfois ils usaient d'elles par plusieurs trous en même temps. Et chaque fois elle entendait une pièce tomber dans le godet sur lequel ses doigts s'étaient crispés après qu'elle l'eut fait tomber lors d'un assaut par trop violent qui lui ravagea cette voie contre nature que la morale réprouve. Maestro Giaccomo la cravacha brutalement pour cette faute et elle ne l'oublia pas. Les gardes la prenaient, buvaient de grandes lampées de vin puis, forçaient sa bouche de baisers avinés, la prenaient de nouveau. Quand leur vigueur faiblissait, ils trouvaient alors quelques objets à enfoncer en elle, bouteille ou poignée d'épée ou elle ne savait trop quoi. L'un d'eux joua même de la pince à bûches pour lui tordre les seins et étirer sa langue. Puis cela cessa. Maestro Giaccomo la détacha et elle vacilla sur ses jambes, le foutre lui coulant sur les cuisses et le menton. Il joint ses poignets dans son dos, verrouillant les deux bracelets entre eux, l'enveloppa dans la cape en filet de pêcheur Point de pagne ni de masque cette fois-ci pour cacher sa nudité ravagée par les viols qu'elle avait subis. Il fixa de nouveau la laisse à son collier et la ramena, l'âme emplie de désespoir (quand cet enfer cesserait-il ?) , vers la grande Salle des Tortures. |
Acte
2, scène 6.
PAOLO
:
MAESTRO
GIACCOMO :
ELEONORA
:
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Tiens donc ! La gueuse s'assouplirait elle ? Et que ferais tu pour moi catin ? ELEONORA
(dans un murmure):
MAESTRO
GIACCOMO :
(Maestro Giaccomo disparaît alors que Paolo, tirant sur la laisse, entraîne Eleonora vers une petite salle sombre qui s'ouvre sur la gauche de la grande salle) |
ELEONORA
(qui découvre
le mobilier de la salle):
Oh non, pas le chevalet ! MAESTRO
GIACCOMO (qui s'est changé
et sourit ironiquement):
ELEONORA
(hurlant):
MAESTRO
GIACCOMO :
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MAESTRO GIACCOMO :
Ceci est pour t'empêcher de pisser avant que tu n'aies terminée d'avaler les dix pintes d'eau.
MAESTRO
GIACCOMO :
Et voici le pieu qui va te forcer le fondement et l'emplir de dix pintes. Vois comme le jet en est vigoureux. Par le cul et la gueule, Egalité. Ah ah ah. PAOLO
:
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MAESTRO
GIACCOMO (à Eleonora):
Lèche le et mouille le bien. Afin qu'il te défonce le cul aisément. |
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Grimpe sur les tabourets. Et prends place. T'emmancheras tu promptement ? Ou bien faut-il que je t'aide à coup de cravache ? Ah enfin tu obéis ! MAESTRO
GIACCOMO :
PAOLO
:
MAESTRO
GIACCOMO :
MAESTRO
GIACCOMO :
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MAESTRO
GIACCOMO :
Ah ah ! Sensation de plénitude n'est ce pas ? Et O combien gênante. Mais ce n'est que le commencement. Lorsque tu seras enflée des vingt pintes d'eau la souffrance sera quelque peu insoutenable. |
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MAESTRO
GIACCOMO (un peu plus tard après les 10 pintes d'eau prises par le bas):
Tu as la panse d'une grosse truie. Le reste tu le prendras par la bouche. Doucement, très doucement. |
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MAESTRO
GIACCOMO :
La truie est toute prête à déborder. Cesse Paolo. Ferme les robinets. Laissons là cette gueuse, qu'elle macère quelques temps. |
(Eleonora
s'est évanouie
de douleur.
Plus
tard, Maestro Giaccomo
et Paolo la réveillent brutalement et la descendent du
chevalet)
Acte
2, scène 7. ELEONORA (prostrée): Je n'en puis plus. Laissez moi aller à la toilette. MAESTRO GIACCOMO :
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MAESTRO GIACCOMO :
En avant, grosse truie et ne t'avises pas de laisser quelques traces derrière toi. Retiens toi ! |
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MAESTRO GIACCOMO :
Tu vas rester accrochée jusqu'à midi. Bien écartée par ces barres. A cette heure seulement, tu auras ma permission de te soulager. PAOLO :
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MAESTRO GIACCOMO :
A plus tard, puta.
J'allais oublier...
Cet après-midi tu seras
présentée devant le Grand Tribunal de la République.
Ciao bella ...
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